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Laurent Gbagbo: « Ce qui nous attend après le 31 octobre, c’est la catastrophe »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, résidant en Belgique, s’est exprimé publiquement dans un entretien accordé à TV5MONDE. Face à la tenue de la présidentielle, Laurent Gbagbo a déclaré que le pays replongera encore dans “la catastrophe” après le 31 octobre 2020.

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, l’un des 40 candidats recalés de la course à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, s’est prononcé sur la situation politique en Côte d’Ivoire. Accueilli à Bruxelles où il vit depuis son acquittement par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo, qui avait fait l’option du black-out sur l’actualité ivoirienne, est enfin sorti du silence.

Face à la promesse d’un coup K.O. des partisans du candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix ( RHDP), Laurent Gbagbo a déclaré que c’est la catastrophe qui attend la Côte d’Ivoire. “Ce qui nous attend, c’est la catastrophe, c’est pourquoi je parle”. Il faut qu’on sache que j’ai parlé. Il faut qu’on sache que je suis pas d’accord pour aller pieds et points liés pour aller à la catastrophe. Pour qu’on sache que j’ai dit qu’il y a autre chose à faire: il faut discuter”. a déclaré l’ex-président ivoirien acquitté depuis le 15 janvier 2019 et qui est attente de son passeport pour rentrer en Côte d’Ivoire.

Pour Laurent Gbagbo, “une négociation s’impose” actuellement à la Côte d’Ivoire qui traverse une crise”. Dix ans après la plus grave crise qu’ait connue le pays depuis son indépendance (en 1960), la Côte-d’Ivoire risque de basculer à nouveau dans le chaos à l’occasion du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Tous les clignotants sont au rouge, et le risque d’une nouvelle déflagration prend chaque jour un peu plus de consistance.

À deux jours d’une élection présidentielle incertaine, la population ivoirienne s’inquiète de la résurgence d’affrontements dans plusieurs villes du pays. Au moins une vingtaine de morts est à déplorer ces derniers jours dans le pays. Entre armée, police et gendarmerie, 35 000 hommes seront mobilisés pour la sécurisation de la présidentielle de ce 31 octobre 2020.

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