Le premier ministre britannique Boris Johnson ne cesse pas d’appuyer sur l’accélérateur en cette veille du Brexit. Après un premier échec au parlement, le chef des conservateurs a exclu 21 députés du son parti.
Le locataire du Downing Street ne compte pas céder à aucune pression, du moins venant de sa propre formation politique. Après avoir essuyé un premier échec sur un vote historique au parlement, Boris Johnson a pris des mesures fortes. En effet, le tonitruant chef du gouvernement a exclu 21 députés conservateurs qui ont voté contre son projet, s’alliant ainsi à l’opposition. C’est une humiliation cuisante pour Boris Johnson qui attend bien conduire ce dossier jusqu’à son terme.
« Le chef de la majorité va discuter avec les parlementaires qui n’ont pas voté comme le gouvernement ce soir, et ils seront privés de leur étiquette », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Cela a été annoncé après qu’Andrea Leadsom, un des membres les plus importants du parti conservateur, a déclaré que les 21 députés pourraient avoir une « seconde chance ». Fervent défenseur de la sortie de l’Union Européenne, le premier ministre court derrière le deadline du 31 octobre conclu avec l’UE. Après May, Johnson commence par découvrir le tonus du Brexit qui a déjà emporté plusieurs chefs de gouvernement.
