Le nouveau coronavirus apparu en décembre en Chine a fait plus de 630 morts dans ce pays, les autorités de la province de Hubei, le berceau de l’épidémie, annonçant vendredi 69 nouveaux décès.
Des mesures de plus en plus draconiennes sont prises pour faire face à l’épidémie de pneumonie virale qui a fait plus de 630 morts en Chine, dont, vendredi, un des premiers médecins à avoir sonné l’alarme quant aux dangers du nouveau coronavirus. Plus de 30.000 personnes sont désormais contaminées sur le territoire chinois où un nombre croissant de villes imposent à des dizaines de millions d’habitants d’y rester confinés.
C’est à cet égard à l’hôpital central de Wuhan, la métropole où est apparu en décembre le nouveau coronavirus, que Li Wenliang, un ophtalmologue qui avait un des premiers donné l’alerte, s’est éteint tôt vendredi, victime de l’épidémie. Il avait eu maille à partir avec les autorités qui l’accusaient de « propagation de rumeurs ». Hors de Chine continentale, plus de 240 cas de cette maladie sont désormais confirmés dans une trentaine de pays et territoires. Des milliers de voyageurs et de membres d’équipage sont consignés sur deux navires de croisière en Asie.
Au Japon, le Diamond Princess est maintenu en quarantaine après la confirmation de 20 cas à son bord. Quelque 3.700 personnes y sont cloîtrées dans leur cabine. A Hong Kong, quelque 3.600 personnes subissent un sort similaire sur le World Dream, dont trois anciens passagers ont été testés positifs. Et selon un communiqué des autorités japonaises, un autre énorme bateau, le Westerdam, est en route vers le Japon avec au moins un cas de coronavirus confirmé à son bord.