Après une plainte déposée vendredi 18 septembre 2020 contre lui pour « coups et blessures volontaires aggravées, séquestration, interruption volontaire de grossesse (IVG) », l’artiste Sidiki Diabaté est interpellé lundi puis placé en garde à vue à la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ).
Il a été mis en examen pour actes de violence à son ex-compagne Mariam Sow alias « Mamasita ». Mardi dernier, au lendemain de son interpellation par les limiers de la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ), il a été confronté avec la victime.
L’affaire a pris une autre tournure avec cette arrestation qui a rapidement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Certains proches du chanteur ont demandé « pardon » et réclamé sa libération. Selon des sources bien introduites, l’association des jeunes griots et le Recotrade s’emploient à éteindre le feu. La plaignante, elle, a préféré laisser la justice faire son travail.
Après le retrait de ses nominations à Afrimma et du Prix international de la musique urbaine et du coupé décalé (Primud), une autre sanction est tombée ce mercredi soir : celle de la maison de disque Universal Music Africa qui a annoncé suspendre sa collaboration avec Sidiki Diabaté. En attendant, il demeure en garde à vue avant d’être présenté à un juge.