Les sanctions ne cessent de pleuvoir sur le Mali. En dehors de la CEDEAO, le pays sahélien s’est vu retirer le droit de siéger au sein de l’Union Africaine (UA). La décision a été mentionnée dans un communiqué publié dans la nuit du mardi. Dans le document de l’UA, qui censure le nouveau putsch orchestré par les militaires, l’organisation intergouvernementale d’États africains a appelé au rétablissement de l’ordre constitutionnel et demande aux militaires de regagner leurs casernes.
Toujours, selon le communiqué, le Conseil Paix et Sécurité de l’UA a exigé la nomination de civils à la tête de la transition, ainsi que la libération de l’ensemble des personnes arrêtées, la semaine dernière. L’organisation panafricaine souhaite également qu’aucun des dirigeants de la transition ne puisse se présenter aux futures élections. L’UA précise enfin qu’elle pourrait décréter des sanctions ciblées contre « les troubles fêtes de la transition ».