Violente répression ce jeudi 20 octobre à N’djamena (Tchad), suite à la manifestation organisée par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile contre le prolongement de la transition que dirige le Général Mahamat Idriss Deby Itno.
Répression violente, ce jeudi 20 octobre, par des tirs à gaz lacrymogène et à balles réelles ce matin à N’djamena au Tchad. Ces affrontements se déroulent après la prolongation pour 2 ans de la «transition» qui devait s’achever ce 20 octobre. Le journaliste Narcisse Oredjé a été tué par balles, nous rapporte LSi Africa.
Des manifestations interdites par le gouvernement
En effet, la marche Pacifique du Parti Politique ‘’Altakhadoum’’ ainsi que de certaines Organisations de la Société Civile, prévue ce jeudi 20 Octobre 2022 avait été strictement interdite par une décision du ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration. « La manifestation publique, prévue pour le 20 octobre par certaines organisations est formellement interdite », a annoncé, mercredi, le gouvernement de transition du Tchad. Selon les autorités tchadiennes, cette manifestation est interdite « pour non-respect des dispositions légales liées aux marches pacifiques » au Tchad.
Pour rappel, plusieurs partis politiques et coalitions de la société civile ont appelé à des manifestations le 20 octobre au Tchad pour protester contre la prolongation de la période de transition à deux ans. Ces derniers exigent du président de la transition Mahamat Idriss Deby de remettre le pouvoir à un civil – conformément à sa promesse – au terme d’une transition de 18 mois, qui prend fin le 20 octobre.