Dans une lettre adressée à son peuple, le président Abdelaziz Bouteflika dit avoir « écouté et entendu le cri du cœur des manifestants ».
Le chef de l’Etat Bouteflika s’engage toutefois, s’il était élu le 18 avril, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l’issue d’une présidentielle anticipée, dont la date serait fixée à l’issue d’une « conférence nationale ».
Âgé de 82 ans, il a réaffirmé dimanche son statut de « candidat à la prochaine élection présidentielle avec conviction ». Car, dit-il: « J’ai le devoir et la volonté d’apaiser les cœurs ».
Abdelaziz Bouteflika a pris solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien » l’engagement d’organiser « une élection présidentielle anticipée » si le peuple algérien lui renouvelle sa confiance le 18 avril prochain.
Selon lui, la date sera arrêtée par une « conférence nationale » et mise en place après le scrutin. Le président a promis également « l’élaboration et l’adoption par référendum populaire d’une nouvelle constitution ».
Élu pour la première fois en 1999 et réélu sans discontinuer depuis, le président algérien se souvient qu’il doit répondre aux exigences fondamentales (…) des jeunes face aux incertitudes qui les animent.
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