Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome n’a pas encore fini après les problèmes de terroriste. Ce dernier a encore sonné l’alerte. Il a rappelé jeudi que « le Sénégal n’est pas totalement à l’abri de la menace djihadiste ».
« Dans un contexte mondial, régional et sous-régional marqué par la prégnance de menaces aux contours diffus, la garantie et la prise en charge correcte de la sécurité sont devenues un défi majeur auquel tous les Etats y compris le Sénégal doivent faire face quotidiennement. Autant de fléaux qui sévissent dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest et face auxquels notre pays n’est pas totalement à l’abri », a soutenu M. Diome.
Conscient de tous ces enjeux, souligne le premier flic, le Sénégal a consenti « des efforts considérables pour une prise en charge correcte de la sécurité intérieure, notamment, par un meilleur maillage du territoire, le renforcement des moyens d’action des forces de défense et de sécurité et de renforcement de la coopération avec les Etats et les partenaires techniques et financiers ».
« Il est évident qu’aucun Etat, à lui seul, ne peut faire face à des menaces qualifiées de transnationales, qui, par essence, transcendant les frontières étatiques », a signalé le ministre de l’Intérieur.
Arrivé à terme depuis fin mai 2021, le programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et Bruxelles, dénommé (SENSEC-UE), mis en œuvre depuis 2017, avait pour objectif le renforcement des capacités en matière de lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le contrôle et la surveillance des frontières et l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure.