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SENEGAL: Ousmane Tanor Dieng, le parcours d’un homme d’Etat

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SENEGAL: Ousmane Tanor Dieng, le parcours d'un homme d'Etat

La classe politique sénégalaise traverse un des moments les plus difficiles. Et ce lundi 15 juillet 2019 restera à jamais dans les écrits de l’histoire du pays. En effet, il s’agit de la disparition du président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Ousmane Tanor Dieng  à Bordeaux (France) des suites d’une longue maladie. Ousmane Tanor Dieng est un homme politique sénégalais, né le 2 janvier 1947 à Nguéniène et mort le 15 juillet 2019 à Bordeaux.

Parcours d’un administrateur

Ousmane Tanor Dieng a obtenu sa licence en droit à l’université de Dakar (option Relations internationales) et un DES en droit public. Il est également diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), option Diplomatie, et de l’École supérieure des travaux publics (ESTP).

C’est en 1976 qu’il commence son service au sein de l’administration sénégalaise où il occupe successivement les fonctions de conseiller chargé des affaires internationales au ministère des Affaires étrangères (1976-78), conseiller diplomatique auprès du président Léopold Sédar Senghor (1978-81), puis auprès du président Abdou Diouf (1981-88). En 1988, il est nommé directeur de cabinet, puis ministre-directeur de cabinet auprès du président Diouf, poste qu’il occupera jusqu’en 1993, année où il est nommé ministre d’État, ministre des services et des affaires présidentiels.

Au sein du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est membre du bureau politique dès 1988. En 1995, il est secrétaire général de la coordination départementale de Mbour, de l’union des coordinations de Mbour et de l’union régionale de Thiès. C’est en mars 1996 qu’il est nommé premier secrétaire du Parti socialiste et secrétaire national aux relations internationales.

Parallèlement à ses fonctions au Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est, depuis septembre 1996, vice-président de l’Internationale socialiste.

Membre du bureau politique du Parti Socialiste dès 1988, c’est en 1995 qu’il est élu secrétaire général de la coordination départementale de Mbour et de l’Union régionale de Thiès.

La Présidence, un rêve qui ne sera jamais réalisé

Secrétaire général du Parti socialiste sénégalais, formation qui, au travers des anciens présidents de la République Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, a gouverné le pays de 1960 à 2000, il se présente à l’élection présidentielle du 25 février 2007, pour laquelle il était présenté, durant la campagne électorale, comme l’un des seuls candidats, avec l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, à pouvoir réellement « menacer » la réélection du président sortant Abdoulaye Wade.

Ayant remporté, selon les résultats définitifs du premier tour de scrutin proclamés le 11 mars 2007 par le Conseil constitutionnel, 464 287 voix, soit 13,56 % des suffrages exprimés, il conteste en vain la validité du scrutin, qui a vu la réélection du président Wade dès le premier tour.

Ousmane Tanor Dieng est l’un des candidats en lice pour l’élection présidentielle sénégalaise de 2012. Il récolte 13,56 % des voix au premier tour, et appelle à voter pour Macky Sall contre Abdoulaye Wade.

Formation académique et diplômes obtenus

  • Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) (Option Diplomatie)
  • Diplômé de l’Ecole Nationale des Travaux Publics
  • Diplôme d’Etudes Supérieures (D.E.S.) : Droit public
  • Licence en Droit : Option Relations internationales

Fonctions administratives

  • Député à l’Assemblée Nationale,
  • Président du Groupe parlementaire Socialiste
  • Ministre d’Etat, Ministre des Services et des Affaires Présidentiels
  • Directeur de Cabinet, puis Ministre Directeur de Cabinet du Président Abdou Diouf
  • Conseiller diplomatique du Président Abdou Diouf
  • Conseiller diplomatique du Président Léopold Sédar Senghor
  • Conseiller chargé des Affaires internationales au Ministère des Affaires étrangères (Division Afrique, Division ONU, Secrétariat Général)

Fonctions politiques

  • Membre de la Commission « Ethique » de l’Internationale Socialiste
  • Vice-Président de l’Internationale Socialiste & Président du Comité Afrique
  • Secrétaire Général du Parti Socialiste du Sénégal
  • Secrétaire National aux Relations internationales
  • Secrétaire Général de l’Union Régionale P.S. de Thiès
  • Secrétaire Général de l’Union des Coordinations P.S. de Mbour
  • Secrétaire Général de la Coordination Départementale PS de Mbour
  • Secrétaire Général de la Section P.S. de Nguéniène
  • Secrétaire Général du Comité P.S. Las-Palmas à Nguéniène
  • Membre du Bureau Politique du Parti Socialiste

Ousmane Sonko: «Il nous faut une élite décomplexée»

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PRESIDENT OUSMANE SONKO

Pierre Atépa Goudiaby a initié un projet dénommé « la nouvelle route de l’Acier et de l’Aluminium ». Ledit projet vise à renforcer les capacités industrielles en Afrique notamment dans la sous-région, afin de se mettre sur les rails du développement.

Ce vendredi 24 mai, la cérémonie du lancement de cette nouvelle initiative, s’effectuait avec la présence de plusieurs acteurs politiques, dont Ousmane Sonko. Ce dernier trouve ce projet très intéressant dans la mesure où il permet à l’Afrique de se « décomplexer » et de tendre vers le « développement.« Nous aurons à porter cette dynamique pour contribuer à nous décomplexer et sortir de cette mentalité du dominé pour se lancer vers le développement », a déclaré le leader de PASTEF/les patriotes. Par ailleurs, Ousmane Sonko estime « qu’en matière de soutien ou d’accompagnement dans ce projet, l’État doit montrer son impact en s’impliquant dans les enjeux d’ordre national. »

Me Mbaye Gueye très furieux contre Me Sidiki Kaba

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C’est à croire que l’affaire Khalifa Sall n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets. Alors que l’ex-maire de Dakar est jugé et condamné dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la Municipalité, le Bâtonnier de l’ordre des avocats a fait ce jeudi, une révélation surprenante. Notamment concernant le retard sur l’application de l’Article 5  Règlement n°5 de  l’Uemoa.

Me Mbaye Guèye accuse l’ancien ministre de la Justice, Sidiki Kaba d’être à l’origine de «ce désordre judiciaire». D’après lui, il a essayé de «gagner du temps dans l’application de ce règlement, prétextant vouloir introduire une réforme du code de procédure pénale».Me Mbaye Guèye rappelle que «lorsque Khalifa Sall a été convoqué, il a été mis dans une salle et lorsque son avocat, Me El Hadji Diouf est arrivé, il a été empêché de le voir. Or, poursuit-il, «ne pas dire à l’accusé qu’il a droit à un avocat, entraîne la nullité de la procédure, à plus forte raison ne pas lui commettre un avocat». C’est comme ce qui s’est passé avec le cas  Thione Seck. Le juge du tribunal correctionnel de Dakar a prononcé, jeudi dernier, l’annulation de toute la procédure relative à l’affaire des faux billets pour laquelle il était jugé, informe actusen. Le Magistrat Maguette Diop a rendu ce jugement, en application du règlement n° 05 de l’Uemoa du 25 septembre 2014, relativement aux nouvelles compétences de l’avocat, exigeant que les prévenus soient assistés d’un avocat.

7 TV: Adja Astou présente ses excuses à la communauté Pulaar

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Après les propos d’une extrême gravité à l’endroit des Toucouleurs, Adja Astou, principale concernée et sa directrice générale et le personnel de la 7 TV demandent pardon à l’ensemble de la communauté blessée par cette énormité.

Pour rappel Adja Astou Cissé, a dérapé grave. Elle a commis l’erreur d’avancer que le viol est plus fréquent chez la communauté pulaar (les al-pulhars). Les faits se sont déroulés avant-hier. Face à cet état de fait, la directrice générale Maimouna Ndour Faye sera convoquée ce samedi à la Dic afin d’apporter des explications sur les propos tenus par l’une de ses employés.

Thiantacounes: Serigne Saliou Thioune convoque à Mermoz et Aida Diallo à Médinatoul Salam

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Succession de Cheikh Béthio Thioune: Le Khalife des Mourides a fait son choix

La guerre de succession chez les Thaintacounes est loin de s’estomper malgré l’intronisation de Serigne Saliou Thioune comme guide des Thaintacones par le Khalife des mourides.

Selon L’Observateur, le fils aîné du défunt, Serigne Saliou Thioune Gueule Tapée convoque, aujourd’hui à Mermoz, une importante rencontre avec les talibés pour les entretenir de l’héritage du Cheikh et de sa feuille de route.

Dans le même temps, souligne le journal, Sokhna Aïda Diallo, qui jouit d’une aura indéniable auprès des disciples de son défunt époux, compte battre, elle aussi, le rappel de ses troupes dans le fief des Thiantacounes, à Médinatoul Salam, dans le département de Mbour.

France: Un sénégalais retrouvé mort et pendu

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Le corps sans vie de Mamadou Kébé, 38 ans, a été retrouvé pendu au bout d’une corde, sur une aire de jeu du parc Aimé-Césaire à Corbeil-Essonnes, en France. La découverte macabre a eu lieu vendredi dernier, renseigne Libération.

Mamadou Kébé a été cité à plusieurs reprises dans le dossier concernant les achats de voix supposés, lors des élections municipales de 2009 et 2010, à Corbeil-Essonnes. Sénégalais d’origine, il avait bénéficié de plusieurs «dons» de Serge Dassault, maire de Corbeil jusqu’en 2008.

La justice Française s’interrogeait si cet argent, plus d’un million d’euros, a pu servir à acheter des votes pour faire élire Jean-Pierre Bechter, proche de Dassault, au poste de maire de Corbeil. Le milliardaire, décédé le 28 mai dernier, disait lui avoir donné 1,2 million d’euros pour qu’il cesse de le harceler lui et sa famille.

Originaire du quartier des Tarterêts, Kébé était parvenu à pirater la messagerie téléphonique de Serge Dassault et avait ainsi eu accès, à l’époque, aux messages laissés par certains ministres tels que Brice Hortefeux ou Jean-François Copé. Il avait été mis en examen pour tentative d’extorsion de fonds et appels malveillants.

Kébé serait rentré ruiné de Belgique pour vivre à Tarterêts. La piste du suicide est plus plausible, indique Libération. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de la mort. Il sera procédé à une autopsie du corps. 

Diomaye à la Maison Blanche : entre séduction diplomatique et calcul géostratégique

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Le 9 juillet 2025, Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal, s’est entretenu avec Donald Trump à la Maison Blanche. Une rencontre qui dépasse les simples symboles : elle cristallise des enjeux profonds dans un monde où la Realpolitik reprend ses droits.

🧭 Le Sénégal dans le viseur des grandes puissances
Dakar séduit. Son port stratégique, ses réserves minières et sa stabilité politique en font une pièce maîtresse du jeu africain. Les États-Unis, soucieux de contrer l’empreinte chinoise et russe, s’activent pour sécuriser leurs intérêts :

Hydrocarbures et minerais critiques : L’Oncle Sam lorgne sur les ressources sénégalaises pour alimenter ses chaînes industrielles.

Technologies et cybersécurité : Washington envisage une implantation sectorielle dans une future Cité technologique à Dakar.

Sécurité et migrations : Le Sénégal plaide pour une coopération équilibrée, notamment sur les sans-papiers et les flux migratoires.

💼 Des promesses et des pactes
Au menu : investissements privés, exploration minière conjointe, transferts technologiques… Diomaye n’est pas venu quémander de l’aide, mais négocier des deals :

Fin des paradigmes d’assistanat : Place aux échanges entre égaux, selon une logique gagnant-gagnant.

Partenariats ciblés : Une commission bilatérale sera chargée du suivi des engagements.

Soft power sénégalais : Diomaye a même glissé une invitation à Trump pour l’inauguration d’un parcours de golf présidentiel à Dakar.

🐘 Attention au mirage diplomatique
Tout cela semble prometteur. Mais sans exécution rigoureuse, l’effet d’annonce pourrait bien tourner au mirage :

Réduction de l’USAID : Moins d’aide publique, plus de business — une transition qui exige maturité et vigilance.

Dossier migratoire sensible : Les négociations sur la régularisation des Sénégalais aux États-Unis restent un point de tension.

Risque d’éléphant blanc : Un projet sans suite concrète serait perçu comme un coup de com’ sans fond.

🔍 Keppar décrypte : vitrine ou virage ?
Cette visite incarne à la fois la montée en puissance du Sénégal et les subtilités de la diplomatie contemporaine. Si Diomaye convertit cette visibilité en actions concrètes, il pourrait redessiner les contours de l’influence sénégalaise à Washington.

Mais entre symboles flatteurs et intérêts froids, l’équilibre sera subtil. Le jeu est ouvert — et le Sénégal, prêt à y jouer pleinement.

Fidélisation »retail »en Afrique : Levier stratégique

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Dakar, juillet 2025 – Dans un contexte de forte concurrence et de digitalisation accélérée, la fidélisation client s’impose comme un pilier incontournable du retail en Afrique. Bien plus qu’un simple programme de points, elle devient un outil stratégique pour renforcer la rentabilité, améliorer l’expérience client et construire des marques durables.

📈 Pourquoi la fidélisation est cruciale pour le retail africain

Le marché africain du commerce de détail est en pleine mutation :

  • Croissance démographique rapide
  • Émergence d’une classe moyenne urbaine
  • Digitalisation des comportements d’achat

Dans ce paysage, fidéliser ses clients permet de :

  • Réduire les coûts d’acquisition
  • Augmenter la valeur du panier moyen
  • Créer une relation émotionnelle avec la marque

👉 Pour découvrir des solutions concrètes de fidélisation adaptées au marché africain, consultez .

🧠 Les piliers d’une fidélisation efficace

1. Personnalisation des offres

Les consommateurs africains attendent des offres qui correspondent à leurs besoins spécifiques. Grâce à la segmentation comportementale, les retailers peuvent proposer des récompenses ciblées et pertinentes.

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2. Omnicanalité

L’intégration entre les canaux physiques et digitaux est essentielle. Les clients doivent pouvoir cumuler des points en magasin, en ligne ou via mobile.

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3. Gamification et engagement

Des mécaniques ludiques comme les challenges, les badges ou les tirages au sort renforcent l’engagement et la rétention.

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🌍 Enjeux spécifiques au continent africain

  • Faible bancarisation : les programmes doivent être accessibles sans carte bancaire
  • Mobile-first : les applications de fidélité doivent être légères et intuitives
  • Diversité culturelle : les récompenses doivent être adaptées aux préférences locales

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💡 Cas d’usage : Central Équipements au Sénégal

Grâce à un système de double carte de fidélité (grands comptes vs petits paniers), Central Équipements a :

  • Augmenté la fréquence d’achat de 23 %
  • Réduit le taux d’attrition de 18 %
  • Amélioré la satisfaction client

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🔗 Stratégie de backlinks : comment valorise

Pour renforcer l’autorité de , intègre des liens contextuels avec des ancres optimisées :

Thématique Ancre SEO URL cible
Personnalisation Segmentation intelligente et récompenses personnalisées
Omnicanalité Solutions omnicanales pour le retail africain
Gamification Gamification dans les programmes de fidélité
Adaptation locale Découvrez comment adapte ses solutions aux réalités africaines
Étude de cas Étude de cas complète sur

Ces ancres sont choisies pour leur pertinence sémantique, leur potentiel de clic et leur valeur SEO.

📌 Conclusion

La fidélisation client n’est plus une option pour le retail africain : c’est un impératif stratégique. En s’appuyant sur des solutions comme celles proposées par , les enseignes peuvent transformer chaque transaction en relation durable.

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Diomaye et Sonko : Espoir ou illusion pour le Sénégal ?

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Diomaye et Sonko : Espoir ou illusion pour le Sénégal ?

Date : Juillet 2025 | Source : Keppar.com

Une victoire symbole de rupture politique

Portés par une mobilisation populaire sans précédent, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont brisé l’ordre politique établi. Leurs discours de refondation, de justice sociale et de souveraineté ont conquis une jeunesse avide de changement.

Les promesses de transparence et de justice

La réforme du secteur judiciaire figure parmi les engagements phares du duo. Les Assises de la Justice ont été lancées, des audits ont débuté, mais les attentes sont fortes : peu de condamnations, lenteurs institutionnelles, et frustration chez les militants.

L’économie entre ambition et réalité

Le plan Sénégal 2050 mise sur une hausse du revenu par habitant, la réduction de la dette et la relance de la croissance. Malgré des progrès sur les prix de l’électricité et les accords de pêche, les chiffres restent préoccupants : croissance fragile, inflation maîtrisée mais pouvoir d’achat en recul.

Les chantiers oubliés de la santé et de l’éducation

Le système de santé reste déficient, avec des plateaux techniques obsolètes. L’éducation nationale souffre d’un modèle inadapté aux besoins locaux. Malgré les appels à la refondation, peu de réformes concrètes ont été engagées dans ces secteurs cruciaux.

Une communication politique prudente

Le tandem adopte une posture mesurée. Mais cette discrétion est parfois perçue comme une absence de leadership. Peu de conférences de presse, manque de feuille de route claire, et flou sur les priorités suscitent des interrogations.

La jeunesse en quête de résultats

Les jeunes, fer de lance de l’alternance, attendent des mesures fortes. Le chômage demeure élevé, l’entrepreneuriat peine à décoller, et l’inclusion dans la prise de décision reste marginale. Sans action rapide, la désillusion guette.

Espoir ou illusion ?

Espoir, car le tandem incarne une volonté de rupture, une démarche inclusive, et un engagement pour la souveraineté.
Illusion, si les réformes structurelles sont ralenties, si les promesses ne se concrétisent pas, et si la jeunesse se détourne.

Conclusion

Le Sénégal est à un tournant politique et social. Diomaye et Sonko ont ouvert un chapitre inédit de son histoire démocratique. Mais l’espoir ne suffit pas : il faut des résultats tangibles, une gouvernance assumée, et un cap clairement défini. Le peuple ne réclame pas la perfection, mais la cohérence et le courage politique.

Sénégal 2025 : Défis, menaces et perspectives

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Une économie sous tension

Le Sénégal affiche une dette publique de 99,67 % du PIB et un déficit budgétaire de 12,3 %, selon le rapport de la Cour des comptes. La note souveraine abaissée à B3 par Moody’s complique l’accès aux financements internationaux. Les pénuries de médicaments, le manque de matériel scolaire et les projets inachevés illustrent les effets de cette crise.

Stabilité régionale menacée

Malgré sa réputation de pays stable, le Sénégal est entouré d’une ceinture de feu : Mali, Burkina Faso, Guinée-Bissau. La sécurité des frontières, la lutte contre les trafics et la surveillance maritime sont des enjeux majeurs pour préserver la paix intérieure.

Capital humain : un levier à renforcer

Avec un indice de capital humain de 0,42, le Sénégal reste en retrait face à des pays comme le Maroc (0,50) ou le Kenya (0,55). Le taux de pauvreté de 37,5 %, dont 75,4 % en milieu rural, et une couverture sociale inférieure à 10 % freinent l’émergence d’une classe moyenne compétitive.

Environnement et urbanisation

La pollution urbaine, l’érosion côtière et la surexploitation des ressources naturelles menacent la durabilité du développement. Le pays dépend fortement des importations alimentaires, accentuant les risques en cas de crise climatique ou géopolitique.

Gouvernance et institutions

La confiance citoyenne a chuté de 25 % entre 2013 et 2021. La surpopulation carcérale (237 % en 2021) et un indice de corruption stable à 44/100 illustrent les limites du système. Des réformes structurelles sont attendues pour restaurer l’efficacité publique.

Industrie et compétitivité

La part de l’industrie manufacturière est passée de 18,8 % à 16,4 % du PIB entre 2014 et 2023. Le Sénégal se classe 129e sur 166 pays en liberté économique. La diversification et l’innovation sont essentielles pour relancer la compétitivité.

Perspectives pour 2025

  • Croissance projetée : 9,7 % selon la Banque mondiale
  • Exploitation pétrolière : champ de Sangomar, 12,9 millions de barils
  • Revenus estimés : 950 millions USD
  • Transition numérique : fort potentiel dans les TIC

Le Sénégal peut rebondir en misant sur l’innovation, la transparence budgétaire, l’éducation et une gouvernance territoriale renforcée.

Conclusion

Le Sénégal est à un tournant. Les menaces sont réelles, mais les opportunités le sont tout autant. Une mobilisation collective — État, secteur privé, citoyens et partenaires — est indispensable pour bâtir un avenir souverain et prospère.

Le Fiasco du Lancement du Mouvement de Yerim: Entre Arrestation et Déviation de l’Objectif

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Le lancement du mouvement de Yerim Seck et ses compagnons, prévu pour être un  moment de présentation de leurs motivations et idéologies, a pris une tournure  inattendue et désastreuse. Ce qui devait être une conférence de presse pour galvaniser les soutiens et clarifier les objectifs du mouvement s’est transformé en un fiasco, marqué par l’arrestation de l’un des membres clés, Ameth Ndoye, par la gendarmerie. Revenons sur les événements qui ont conduit à cette situation et analysons les implications de ce dérapage. 

Un Lancement Attendu 

Le mouvement de Yerim Seck, annoncé avec beaucoup d’anticipation, devait marquer une nouvelle ère dans la scène politique sénégalaise. Yerim Seck, connu pour ses  prises de position tranchées et son engagement pour la transparence et la justice, avait réuni autour de lui une équipe de militants déterminés à apporter un changement  significatif. La conférence de presse de lancement était censée être l’occasion de  présenter les grandes lignes de leur programme et de mobiliser les soutiens. 

L’Arrestation d’Ameth Ndoye 

Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque la gendarmerie a procéd à l’arrestation d’Ameth Ndoye, l’un des compagnons de Yerim Seck. Selon les  informations disponibles, Ameth Ndoye a été placé en garde à vue pour des  accusations de défaut de permis de conduire et d’usage de faux documents. Cette  arrestation a eu lieu juste après la conférence de presse, ajoutant une dimension  dramatique à l’événement. 

Une Conférence de Presse Déviée 

Au lieu de se concentrer sur les motivations et l’idéologie du mouvement, la conférence de presse a rapidement dévié vers le cas d’Ameth Ndoye. Les membres du mouvement, visiblement perturbés par la probable arrestation de leur compagnon, ont passé une grande partie de la conférence à  défendre Ameth Ndoye et à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une arrestation  injuste et politiquement motivée. Cette déviation a non seulement dilué le message  initial du mouvement, mais a également donné l’impression d’un manque de  préparation et de cohésion. 

Les Réactions du Public et des Médias 

Les réactions du public et des médias n’ont pas tardé à se faire entendre. De nombreux observateurs ont critiqué le mouvement pour avoir perdu de vue l’objectif principal de la conférence de presse. Au lieu de présenter un programme clair et cohérent,  le mouvement a été perçu comme étant désorganisé et réactif. Les médias ont  largement couvert l’arrestation d’Ameth Ndoye, reléguant au second plan les annonces politiques du mouvement. 

Les Conséquences pour le Mouvement 

Les conséquences de ce fiasco pourraient être lourdes pour le mouvement de Yerim Seck. En détournant l’attention de leurs motivations et idéologies, ils ont manqué une  occasion cruciale de se présenter comme une alternative crédible et organisée. De  plus, l’arrestation d’Ameth Ndoye et la manière dont elle a été gérée ont jeté une ombre sur la crédibilité et la capacité du mouvement à faire face aux défis politiques. 

Analyse des Erreurs Comises 

Plusieurs erreurs peuvent être identifiées dans la gestion de cet événement. Tout d’abord, le manque de préparation et de planification est évident. Une conférence de   presse de cette importance aurait dû être soigneusement orchestrée pour éviter toute déviation du message principal. Ensuite, la réaction émotionnelle à l’arrestation  d’Ameth Ndoye, bien que compréhensible, a montré un manque de discipline et de  stratégie. Enfin, l’absence de réponses claires et cohérentes aux questions des médias a renforcé l’impression de désorganisation. 

Pour l’avenir, le mouvement de Yerim Seck devra tirer des leçons de cet épisode. Il est  essentiel de rester concentré sur les objectifs et de ne pas se laisser distraire par des  événements imprévus. Une meilleure préparation et une gestion plus stratégique des  communications seront cruciales pour regagner la confiance du public et des soutiens potentiels. De plus, il sera important de clarifier les positions et les propositions du mouvement Pour éviter toute confusion ou dilution du message. 

Le lancement du mouvement de Yerim Seck, marqué par l’arrestation d’Ameth Ndoye  et la déviation de l’objectif initial, restera dans les mémoires comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de communication politique. Cependant, cet épisode offre également une opportunité de réflexion et d’amélioration. En tirant les leçons de ce fiasco, le mouvement peut se repositionner et revenir plus fort, avec une stratégie claire et une détermination renouvelée à apporter le changement qu’ils prônent. 

 

 

Enjeux d’un Débat entre Sonko et Amadou Ba : Thèmes et Perspectives

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Le Sénégal se prépare à un événement politique majeur : un débat public entre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, et Amadou Ba,  ancien Premier ministre et figure de proue de la coalition Jam ak Ndiariñ. 
Ce face-àface, prévu pour les 28 ou 29 octobre 2024, pourrait marquer un tournant  dans la vie politique sénégalaise. Explorons les thèmes potentiels de ce débat et leurs  implications pour le pays. 

Économie et Finances 

L’économie sera sans doute au cœur des discussions. Les deux candidats devront aborder des questions cruciales telles que la gestion de la dette publique, le déficit  budgétaire et les stratégies de croissance économique. Ousmane Sonko, fervent  défenseur de la transparence budgétaire, insistera probablement sur la nécessité de  rendre les données financières accessibles et compréhensibles pour tous. Amadou Ba, de son côté, pourrait mettre en avant son expérience en tant qu’ancien ministre des  Finances pour proposer des solutions pragmatiques et réalistes. 

Gouvernance et Transparence 

La gouvernance est un autre thème central. Les électeurs sénégalais attendent des  engagements clairs en matière de lutte contre la corruption et de renforcement des institutions démocratiques. Sonko, connu pour ses positions tranchées contre la corruption, pourrait proposer des réformes radicales pour assainir la vie publique4. Amadou Ba, quant à lui, pourrait défendre un modèle de gouvernance basé sur  l’efficacité administrative et la modernisation des services publics. 

Sécurité et Justice 

La sécurité intérieure et la justice sont des préoccupations majeures pour les citoyens. Le débat pourrait aborder des questions telles que la lutte contre le terrorisme,  la criminalité transfrontalière et la réforme du système judiciaire. Sonko pourrait  plaider pour une approche participative et communautaire de la sécurité, tandis  qu’Amadou Ba pourrait mettre en avant des mesures plus institutionnelles et  structurées. 

Éducation et Santé 

Les secteurs de l’éducation et de la santé sont essentiels pour le développement du Sénégal. Les candidats devront présenter leurs visions pour améliorer l’accès à une éducation de qualité et à des soins de santé abordables. Sonko pourrait insister sur  l’importance de l’investissement dans l’éducation pour préparer les jeunes générations aux défis futurs. Amadou Ba pourrait proposer des réformes pour renforcer les  infrastructures sanitaires et améliorer la formation des professionnels de santé. 

Environnement et Développement Durable 

Le changement climatique et la gestion des ressources naturelles sont des enjeux globaux qui touchent également le Sénégal. Les candidats devront aborder des  questions telles que la protection de l’environnement, la gestion des ressources en eau et les énergies renouvelables. Sonko pourrait défendre une approche écologique  intégrée, tandis qu’Amadou Ba pourrait proposer des solutions technologiques et  innovantes pour un développement durable. 

Relations Internationales 

Les relations internationales et la politique étrangère seront également des thèmes  importants. Le Sénégal entretient des relations étroites avec plusieurs partenaires internationaux, et les candidats devront expliquer comment ils comptent renforcer ces partenariats tout en diversifiant les relations diplomatiques et économiques. Sonko pourrait plaider pour une politique étrangère plus indépendante, tandis qu’Amadou Ba pourrait mettre en avant l’importance de la coopération internationale pour le  développement du pays. 

Le débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba promet d’être un moment historique pour le Sénégal. Les thèmes abordés seront variés et toucheront des aspects cruciaux de la vie politique, économique et sociale du pays. Les électeurs auront l’opportunité  de comparer les visions et les propositions des deux candidats, ce qui pourrait influencer de manière significative les résultats des prochaines élections législatives.  Quelle que soit l’issue de ce débat, il contribuera sans aucun doute à enrichir le  dialogue démocratique et à renforcer la participation citoyenne au Sénégal. 

 

 

Les élections législatives de 2024 s’annoncent comme un tournant décisif

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Les élections législatives de 2024 au Sénégal s’annoncent comme un tournant décisif pour  le  paysage politique du pays. Alors que les citoyens se préparent à se rendre aux urnes, plusieurs enjeux politiques majeurs émergent, chacun ayant le potentiel de façonner l’avenir du Sénégal de manière significative.
                                Un Test pour le Président Macky Sall
L’un des principaux enjeux de ces élections est de savoir si le président Macky Sall pourra  maintenir sa majorité au sein de l’Assemblée nationale. Depuis son accession au pouvoir en 2012, Macky Sall a réussi à consolider son influence politique, mais les récentes élections  locales ont montré une montée en puissance de l’opposition. 
Une perte de la majorité parlementaire pourrait entraîner une cohabitation, compliquant ainsi la mise en œuvre de son programme politique. 

                                    La Montée en Puissance de l’Opposition 

Les coalitions d’opposition, notamment Yewwi Askan Wi et Wallu, ont gagné du terrain lors des dernières élections locales. Leur succès a démontré une volonté croissante  de changement  parmi les électeurs sénégalais. 
Ces élections législatives seront l’occasion pour l’opposition de capitaliser sur cette dynamique et de renforcer leur présence au sein de l’Assemblée nationale. Une victoire significative de l’opposition pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs et ouvrir la voie à de nouvelles politiques. 

                                    La Transparence et la Justice  

Les électeurs sénégalais expriment un désir croissant de transparence et de justice dans la  gestion des affaires publiques. Les scandales de corruption et les allégations de mauvaise gestion ont érodé la confiance du public envers les institutions politiques.
Les candidats devront démontrer leur engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption pour gagner la confiance des électeurs. Les réformes visant à renforcer la transparence et à garantir une justice équitable seront des thèmes centraux de la campagne électorale.
 

                                        La Stabilité Démocratique 

La stabilité démocratique du Sénégal est un enjeu crucial dans le contexte des élections législatives.  Le pays a longtemps été considéré comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, mais les tensions politiques et sécuritaires récentes ont mis à l’épreuve cette  réputation. Les élections de 2024 seront un test de la résilience des institutions démocratiques sénégalaise. Une transition pacifique et transparente sera essentielle pour maintenir la stabilité et la  confiance du public dans le processus démocratique.  

                                       La Participation Électorale 

Le taux de participation aux élections sera un indicateur important de l’engagement des  citoyens et de la légitimité des résultats. Une forte participation électorale reflétera un  intérêt  accru pour les affaires politiques et une volonté de contribuer au processus démocratique. Les partis politiques devront mobiliser leurs bases et encourager la participation des jeunes et  des femmes, qui représentent une part importante de l’électorat. 

                                      Les Défis Socio-Économiques 

Les défis socio-économiques du Sénégal seront également au cœur des débats électoraux.  Le pays fait face à des problèmes tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités. 
Les candidats devront proposer des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens et stimuler la croissance économique. Les politiques en matière d’éducation,  de santé et d’infrastructure seront des sujets clés de la campagne.  

                                           Les Relations Internationales 

Les relations internationales du Sénégal joueront également un rôle dans les élections législatives. Le pays entretient des relations étroites avec plusieurs partenaires  internationaux, notamment la France, les États-Unis et la Chine. Les candidats devront articuler leur vision de la politique étrangère du Sénégal et expliquer comment ils comptent renforcer les partenariats existants tout en diversifiant les relations diplomatiques et économiques. 

                                            La Question de la Sécurité 

 La sécurité est un enjeu majeur dans le contexte des élections législatives.  Le Sénégal a été  relativement épargné par les conflits violents qui ont touché d’autres pays de la région, mais les menaces sécuritaires persistent. Les candidats devront aborder les questions de sécurité  intérieure et régionale, y compris la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. La capacité du gouvernement à garantir la sécurité des citoyens sera un facteur déterminant  pour les électeurs. 

Les élections législatives de 2024 au Sénégal représentent un moment crucial pour le pays. Les enjeux politiques sont nombreux et variés, allant de la consolidation de la démocratie à la lutte contre la corruption, en passant par les défis socio-économiques et les relations internationales. Les électeurs sénégalais auront l’opportunité de façonner l’avenir de leur nation en choisissant des représentants qui reflètent leurs aspirations et leurs préoccupations. Une participation  électorale élevée et un processus transparent seront essentiels pour garantir la légitimité  des  résultats et renforcer la confiance dans les institutions démocratiques du Sénégal. 

Le système Woyofal est devenu un calvaire pour les familles

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Le système Woyofal est devenu un calvaire pour les familles au Senegal. en effet, de nombreuses critiques ont été formulées sur les tarifs du système Woyofal. Plusieurs usagers dénoncent une surfacturation et affirment ne plus recevoir le même nombre de kilowattheures à chaque recharge de leur compteur.
Cette situation préoccupe de nombreux citoyens. Le système Woyofal, conçu pour alléger la charge des Sénégalais, semble désormais être un fardeau pour les utilisateurs.
Les compteurs Woyofal, censés faciliter la gestion des dépenses énergétiques, sont aujourd’hui perçus comme une source d’augmentation des coûts pour les familles, notamment les plus démunis.

Macky Sall peut-il être traduit devant la justice ?

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macky sall

Alors que l’ex-président conduit la principale coalition de l’opposition en vue des législatives, des voix s’élèvent pour lui promettre les foudres de la Haute Cour de justice.

Jeune Afrique indique qu’il peut risquer gros. Le magazine panafricain a tenté de faire le point avec des acteurs de la vie politique au Sénégal.

« On a les moyens de lui faire payer ; on va lui faire payer ! Il a fait des choses extrêmement graves, qui sont là. La documentation est là. Les personnes avec lesquelles il dealait sont là. Les gens qu’il a pu sacrifier sont là ; et ce sont des gens qui vont témoigner contre lui, ce sont des gens qui vont sortir des documents probants contre lui ! »

Wait and see…

L’actualité de Macky Sall : Un Leadership en Transition

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Macky Sall, l’ancien président de la République du Sénégal, demeure une figure centrale de la politique sénégalaise. Depuis son accession à la présidence en 2012, il a été confronté à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux. À l’aube d’élections annoncées, l’actualité autour de sa gouvernance, ses initiatives récentes et son avenir politique suscite un intérêt croissant tant au niveau national qu’international.

Contexte Politique

Depuis son arrivée au pouvoir, Macky Sall avait promis une modernisation du pays, en mettant l’accent sur les investissements étrangers, la croissance économique et la lutte contre la corruption. Cependant, le climat politique au Sénégal était devenu tendu ces dernières années, avec des accusations de répression des opposants politiques et des manifestations croissantes de la jeunesse, stimulées par des attentes déçues concernant l’emploi et la justice sociale.

Le défi majeur pour Macky Sall était de répondre à ces préoccupations tout en maintenant une stabilité politique dans un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Réformes Économiques et Développement

Sur le plan économique, le gouvernement de Macky Sall avait lancé plusieurs initiatives visant à stimuler la croissance. L’un des projets phares est le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui visait à transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire d’ici 2035. Le PSE s’articule autour de plusieurs axes : infrastructure, éducation, santé et agriculture.

Récemment, le Sénégal a également connu un essor dans le secteur pétrolier et gazier, ce qui représente un potentiel énorme pour l’économie nationale. Le Président Sall avait mis l’accent sur le développement de ces ressources pour générer des revenus significatifs et améliorer le niveau de vie des Sénégalais.

Cependant, des doutes subsistent quant à la gestion de ces ressources. Des préoccupations concernant la transparence et la gouvernance des projets pétroliers ont été soulevées par des organisations de la société civile, qui appellent à une plus grande responsabilité du gouvernement.

Les Défis Sociaux

Les inégalités sociales persistent au Sénégal, et Macky Sall a fait face à des critiques concernant la lenteur des réformes qui pourraient améliorer la vie quotidienne des citoyens. Les pénuries d’électricité, les difficultés d’accès à l’eau potable et la hausse des prix des denrées alimentaires exacerbent le mécontentement populaire. De plus, les violences policières lors des manifestations et la répression des mouvements d’opposition ont été des sujets de préoccupation pour de nombreux Sénégalais.

Le Président Sall a également été critiqué pour sa gestion de la pandémie de COVID-19. Bien que le gouvernement ait pris des mesures pour contenir la propagation du virus, ses efforts pour atténuer les effets économiques de la crise n’ont pas été perçus comme suffisants. Des programmes d’aide ont été mis en place, mais de nombreux citoyens se sentaient laissés pour compte.

La Scène Électorale

À l’approche des élections présidentielles de 2024, la question de la candidature de Macky Sall pour un troisième mandat a fait couler beaucoup d’encre. La Constitution sénégalaise limite le nombre de mandats présidentiels, mais la question de la modification de cette limite a été un sujet sensible. Sall a été clair dans ses déclarations récentes, affirmant sa volonté de respecter la Constitution, mais des partisans et des opposants avaient continué de spéculer sur ses réelles intentions.

Cette incertitude avait galvanisé l’opposition, qui unit ses forces pour s’opposer au régime de Sall et proposer une alternative crédible aux électeurs. Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) et le Parti Socialiste, parmi d’autres, avaient organisé des manifestations et des campagnes pour sensibiliser les électeurs et dénoncer la gestion de Sall.

La Réponse du Gouvernement

Face à ces défis, le gouvernement de Macky Sall avait répondu par une série de dialogues avec les acteurs clés de la société, y compris les organisations de la société civile et les syndicats. Ces dialogues visaient à apaiser les tensions et à créer un climat de confiance avant les élections. Les annonces concernant des réformes dans le secteur de l’éducation et de la santé ont été bien accueillies, mais beaucoup estimaient que des actions concrètes sont nécessaires pour que ces promesses prennent forme.

Macky Sall avait également tenté d’adopter une approche plus inclusive dans sa communication, en utilisant les réseaux sociaux pour interagir directement avec les jeunes et les électeurs. Cette stratégie visait à restaurer la confiance et à montrer que son gouvernement etait à l’écoute des préoccupations du peuple.

Relation Internationale

Sur le plan international, Macky Sall a continué de jouer un rôle important en tant que leader en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal a été un acteur clé dans la Haute Autorité de la Défense et de la Sécurité des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS) et a représenté la voix des pays de la région sur des questions de paix et de sécurité, notamment en ce qui concerne la crise au Mali et en Guinée.

Sall a également été un fervent défenseur de l’intégration régionale et des initiatives de développement durable. Ses discussions avec des partenaires internationaux cherchaient à attirer des investissements et à promouvoir le Sénégal comme un pôle de développement en Afrique.

des défis…..

Aujourd’hui L’actualité de Macky Sall est remplie de défis, mais aussi d’opportunités. Tandis qu’il se dirige vers des élections législatives cruciales, il devra faire face à la pression croissante de l’opposition, répondre aux attentes de la population et continuer à chercher à équilibrer développement économique et justice sociale.

Ousmane Sonko : Le document Senegal 2050

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Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a récemment fait une déclaration marquante, affirmant que « rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal ».  Il a souligné l’importance de la paix et de la sécurité pour tous les Sénégalais, assurant que l’État veille à la quiétude et à la sécurité des biens de ses citoyens. Cette déclaration a été diffusée sur la télévision publique sénégalaise, RTS, en prélude à une journée de nettoiement prévu.

Sonko a également qualifié le document « Sénégal 2050 » de « projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir ». Ce plan repose sur les principes de bonne gouvernance, d’aménagement rationnel du territoire et de développement durable, tout en assurant un accès équitable aux ressources pour tous les citoyens.

Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu, où Sonko a réaffirmé son engagement à maintenir la stabilité et la paix au Sénégal.

Pape Alé Niang nommé DG de la RTS

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pape alé niang

 Le journaliste d’investigation Pape Alé Niang, par ailleurs Patron de Dakar matin a été porté à la tête de la Radio télévision sénégalaise (RTS).

Pape Alé Niang remplace Racine Talla qui occupe ce poste depuis plusieurs années. La décision vient d’être prise par le nouveau gouvernement.

Burkina Faso : les autorités suspendent BBC et VOA

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Les radios BBC Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA) suspendues par les autorités au Burkina Faso. Il s’agit d’une décision du Conseil supérieur de la communication (CSC). Les deux médias sont punis pour avoir relayé des informations d’une ONG faisant état du massacre de civils par l’armée burkinabè.

BBC Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA) ne sont pas autorisés à émettre durant les deux prochaines semaines. Les deux médias étrangers sont tombés dans les griffes Conseil supérieur de la communication (CSC) après avoir relayé une information à polémique.

En effet, BBC Afrique et VOA ont donné écho à un article de Human Rights Watch (HRW) qui dénonce un présumé massacre de populations civiles par l’armée burkinabè. « Le CSC a décelé dans le contenu dudit article d’énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée burkinabè sans éléments de preuve tangible, d’autant plus que le même article invite à une enquête indépendante », indique la porte-parole du Conseil supérieur de la communication.

En plus de la suspension des programmes des deux radios, les Fournisseurs d’accès à internet (FAI) sont sommés de suspendre l’accès aux sites internet et les autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l’ONG Human Rights Watch (HRW) à partir du Burkina Faso.

Accident à Koungheul: Le bilan fait 13 morts

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La route a encore fait des victimes. Au total 13 personnes ont perdu la vie dans un accident de circulation à Koungheul (Kaffrine, centre) où un bus de transport en commun s’est renversé, a appris l’APS d’une source sécuritaire.

‘’Le bilan provisoire de l’accident s’élève à 13 morts. Une quarantaine de blessés est aussi comptabilisée’’, a expliqué la source sécuritaire.

L’accident est survenu le mercredi vers les coups de 19 heures sur la nationale numéro 1 à hauteur du village de Yamong dans le département de Koungheul.

Les autorités se sont déplacées sur les lieux de l’accident pour la prise en charge des victimes.

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