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SENEGAL: Ousmane Tanor Dieng, le parcours d’un homme d’Etat

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SENEGAL: Ousmane Tanor Dieng, le parcours d'un homme d'Etat

La classe politique sénégalaise traverse un des moments les plus difficiles. Et ce lundi 15 juillet 2019 restera à jamais dans les écrits de l’histoire du pays. En effet, il s’agit de la disparition du président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Ousmane Tanor Dieng  à Bordeaux (France) des suites d’une longue maladie. Ousmane Tanor Dieng est un homme politique sénégalais, né le 2 janvier 1947 à Nguéniène et mort le 15 juillet 2019 à Bordeaux.

Parcours d’un administrateur

Ousmane Tanor Dieng a obtenu sa licence en droit à l’université de Dakar (option Relations internationales) et un DES en droit public. Il est également diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), option Diplomatie, et de l’École supérieure des travaux publics (ESTP).

C’est en 1976 qu’il commence son service au sein de l’administration sénégalaise où il occupe successivement les fonctions de conseiller chargé des affaires internationales au ministère des Affaires étrangères (1976-78), conseiller diplomatique auprès du président Léopold Sédar Senghor (1978-81), puis auprès du président Abdou Diouf (1981-88). En 1988, il est nommé directeur de cabinet, puis ministre-directeur de cabinet auprès du président Diouf, poste qu’il occupera jusqu’en 1993, année où il est nommé ministre d’État, ministre des services et des affaires présidentiels.

Au sein du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est membre du bureau politique dès 1988. En 1995, il est secrétaire général de la coordination départementale de Mbour, de l’union des coordinations de Mbour et de l’union régionale de Thiès. C’est en mars 1996 qu’il est nommé premier secrétaire du Parti socialiste et secrétaire national aux relations internationales.

Parallèlement à ses fonctions au Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est, depuis septembre 1996, vice-président de l’Internationale socialiste.

Membre du bureau politique du Parti Socialiste dès 1988, c’est en 1995 qu’il est élu secrétaire général de la coordination départementale de Mbour et de l’Union régionale de Thiès.

La Présidence, un rêve qui ne sera jamais réalisé

Secrétaire général du Parti socialiste sénégalais, formation qui, au travers des anciens présidents de la République Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, a gouverné le pays de 1960 à 2000, il se présente à l’élection présidentielle du 25 février 2007, pour laquelle il était présenté, durant la campagne électorale, comme l’un des seuls candidats, avec l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, à pouvoir réellement « menacer » la réélection du président sortant Abdoulaye Wade.

Ayant remporté, selon les résultats définitifs du premier tour de scrutin proclamés le 11 mars 2007 par le Conseil constitutionnel, 464 287 voix, soit 13,56 % des suffrages exprimés, il conteste en vain la validité du scrutin, qui a vu la réélection du président Wade dès le premier tour.

Ousmane Tanor Dieng est l’un des candidats en lice pour l’élection présidentielle sénégalaise de 2012. Il récolte 13,56 % des voix au premier tour, et appelle à voter pour Macky Sall contre Abdoulaye Wade.

Formation académique et diplômes obtenus

  • Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) (Option Diplomatie)
  • Diplômé de l’Ecole Nationale des Travaux Publics
  • Diplôme d’Etudes Supérieures (D.E.S.) : Droit public
  • Licence en Droit : Option Relations internationales

Fonctions administratives

  • Député à l’Assemblée Nationale,
  • Président du Groupe parlementaire Socialiste
  • Ministre d’Etat, Ministre des Services et des Affaires Présidentiels
  • Directeur de Cabinet, puis Ministre Directeur de Cabinet du Président Abdou Diouf
  • Conseiller diplomatique du Président Abdou Diouf
  • Conseiller diplomatique du Président Léopold Sédar Senghor
  • Conseiller chargé des Affaires internationales au Ministère des Affaires étrangères (Division Afrique, Division ONU, Secrétariat Général)

Fonctions politiques

  • Membre de la Commission « Ethique » de l’Internationale Socialiste
  • Vice-Président de l’Internationale Socialiste & Président du Comité Afrique
  • Secrétaire Général du Parti Socialiste du Sénégal
  • Secrétaire National aux Relations internationales
  • Secrétaire Général de l’Union Régionale P.S. de Thiès
  • Secrétaire Général de l’Union des Coordinations P.S. de Mbour
  • Secrétaire Général de la Coordination Départementale PS de Mbour
  • Secrétaire Général de la Section P.S. de Nguéniène
  • Secrétaire Général du Comité P.S. Las-Palmas à Nguéniène
  • Membre du Bureau Politique du Parti Socialiste

Ousmane Sonko: «Il nous faut une élite décomplexée»

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PRESIDENT OUSMANE SONKO

Pierre Atépa Goudiaby a initié un projet dénommé « la nouvelle route de l’Acier et de l’Aluminium ». Ledit projet vise à renforcer les capacités industrielles en Afrique notamment dans la sous-région, afin de se mettre sur les rails du développement.

Ce vendredi 24 mai, la cérémonie du lancement de cette nouvelle initiative, s’effectuait avec la présence de plusieurs acteurs politiques, dont Ousmane Sonko. Ce dernier trouve ce projet très intéressant dans la mesure où il permet à l’Afrique de se « décomplexer » et de tendre vers le « développement.« Nous aurons à porter cette dynamique pour contribuer à nous décomplexer et sortir de cette mentalité du dominé pour se lancer vers le développement », a déclaré le leader de PASTEF/les patriotes. Par ailleurs, Ousmane Sonko estime « qu’en matière de soutien ou d’accompagnement dans ce projet, l’État doit montrer son impact en s’impliquant dans les enjeux d’ordre national. »

Me Mbaye Gueye très furieux contre Me Sidiki Kaba

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C’est à croire que l’affaire Khalifa Sall n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets. Alors que l’ex-maire de Dakar est jugé et condamné dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la Municipalité, le Bâtonnier de l’ordre des avocats a fait ce jeudi, une révélation surprenante. Notamment concernant le retard sur l’application de l’Article 5  Règlement n°5 de  l’Uemoa.

Me Mbaye Guèye accuse l’ancien ministre de la Justice, Sidiki Kaba d’être à l’origine de «ce désordre judiciaire». D’après lui, il a essayé de «gagner du temps dans l’application de ce règlement, prétextant vouloir introduire une réforme du code de procédure pénale».Me Mbaye Guèye rappelle que «lorsque Khalifa Sall a été convoqué, il a été mis dans une salle et lorsque son avocat, Me El Hadji Diouf est arrivé, il a été empêché de le voir. Or, poursuit-il, «ne pas dire à l’accusé qu’il a droit à un avocat, entraîne la nullité de la procédure, à plus forte raison ne pas lui commettre un avocat». C’est comme ce qui s’est passé avec le cas  Thione Seck. Le juge du tribunal correctionnel de Dakar a prononcé, jeudi dernier, l’annulation de toute la procédure relative à l’affaire des faux billets pour laquelle il était jugé, informe actusen. Le Magistrat Maguette Diop a rendu ce jugement, en application du règlement n° 05 de l’Uemoa du 25 septembre 2014, relativement aux nouvelles compétences de l’avocat, exigeant que les prévenus soient assistés d’un avocat.

7 TV: Adja Astou présente ses excuses à la communauté Pulaar

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Après les propos d’une extrême gravité à l’endroit des Toucouleurs, Adja Astou, principale concernée et sa directrice générale et le personnel de la 7 TV demandent pardon à l’ensemble de la communauté blessée par cette énormité.

Pour rappel Adja Astou Cissé, a dérapé grave. Elle a commis l’erreur d’avancer que le viol est plus fréquent chez la communauté pulaar (les al-pulhars). Les faits se sont déroulés avant-hier. Face à cet état de fait, la directrice générale Maimouna Ndour Faye sera convoquée ce samedi à la Dic afin d’apporter des explications sur les propos tenus par l’une de ses employés.

Thiantacounes: Serigne Saliou Thioune convoque à Mermoz et Aida Diallo à Médinatoul Salam

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Succession de Cheikh Béthio Thioune: Le Khalife des Mourides a fait son choix

La guerre de succession chez les Thaintacounes est loin de s’estomper malgré l’intronisation de Serigne Saliou Thioune comme guide des Thaintacones par le Khalife des mourides.

Selon L’Observateur, le fils aîné du défunt, Serigne Saliou Thioune Gueule Tapée convoque, aujourd’hui à Mermoz, une importante rencontre avec les talibés pour les entretenir de l’héritage du Cheikh et de sa feuille de route.

Dans le même temps, souligne le journal, Sokhna Aïda Diallo, qui jouit d’une aura indéniable auprès des disciples de son défunt époux, compte battre, elle aussi, le rappel de ses troupes dans le fief des Thiantacounes, à Médinatoul Salam, dans le département de Mbour.

France: Un sénégalais retrouvé mort et pendu

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Le corps sans vie de Mamadou Kébé, 38 ans, a été retrouvé pendu au bout d’une corde, sur une aire de jeu du parc Aimé-Césaire à Corbeil-Essonnes, en France. La découverte macabre a eu lieu vendredi dernier, renseigne Libération.

Mamadou Kébé a été cité à plusieurs reprises dans le dossier concernant les achats de voix supposés, lors des élections municipales de 2009 et 2010, à Corbeil-Essonnes. Sénégalais d’origine, il avait bénéficié de plusieurs «dons» de Serge Dassault, maire de Corbeil jusqu’en 2008.

La justice Française s’interrogeait si cet argent, plus d’un million d’euros, a pu servir à acheter des votes pour faire élire Jean-Pierre Bechter, proche de Dassault, au poste de maire de Corbeil. Le milliardaire, décédé le 28 mai dernier, disait lui avoir donné 1,2 million d’euros pour qu’il cesse de le harceler lui et sa famille.

Originaire du quartier des Tarterêts, Kébé était parvenu à pirater la messagerie téléphonique de Serge Dassault et avait ainsi eu accès, à l’époque, aux messages laissés par certains ministres tels que Brice Hortefeux ou Jean-François Copé. Il avait été mis en examen pour tentative d’extorsion de fonds et appels malveillants.

Kébé serait rentré ruiné de Belgique pour vivre à Tarterêts. La piste du suicide est plus plausible, indique Libération. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de la mort. Il sera procédé à une autopsie du corps. 

Le Fiasco du Lancement du Mouvement de Yerim: Entre Arrestation et Déviation de l’Objectif

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Le lancement du mouvement de Yerim Seck et ses compagnons, prévu pour être un  moment de présentation de leurs motivations et idéologies, a pris une tournure  inattendue et désastreuse. Ce qui devait être une conférence de presse pour galvaniser les soutiens et clarifier les objectifs du mouvement s’est transformé en un fiasco, marqué par l’arrestation de l’un des membres clés, Ameth Ndoye, par la gendarmerie. Revenons sur les événements qui ont conduit à cette situation et analysons les implications de ce dérapage. 

Un Lancement Attendu 

Le mouvement de Yerim Seck, annoncé avec beaucoup d’anticipation, devait marquer une nouvelle ère dans la scène politique sénégalaise. Yerim Seck, connu pour ses  prises de position tranchées et son engagement pour la transparence et la justice, avait réuni autour de lui une équipe de militants déterminés à apporter un changement  significatif. La conférence de presse de lancement était censée être l’occasion de  présenter les grandes lignes de leur programme et de mobiliser les soutiens. 

L’Arrestation d’Ameth Ndoye 

Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque la gendarmerie a procéd à l’arrestation d’Ameth Ndoye, l’un des compagnons de Yerim Seck. Selon les  informations disponibles, Ameth Ndoye a été placé en garde à vue pour des  accusations de défaut de permis de conduire et d’usage de faux documents. Cette  arrestation a eu lieu juste après la conférence de presse, ajoutant une dimension  dramatique à l’événement. 

Une Conférence de Presse Déviée 

Au lieu de se concentrer sur les motivations et l’idéologie du mouvement, la conférence de presse a rapidement dévié vers le cas d’Ameth Ndoye. Les membres du mouvement, visiblement perturbés par la probable arrestation de leur compagnon, ont passé une grande partie de la conférence à  défendre Ameth Ndoye et à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une arrestation  injuste et politiquement motivée. Cette déviation a non seulement dilué le message  initial du mouvement, mais a également donné l’impression d’un manque de  préparation et de cohésion. 

Les Réactions du Public et des Médias 

Les réactions du public et des médias n’ont pas tardé à se faire entendre. De nombreux observateurs ont critiqué le mouvement pour avoir perdu de vue l’objectif principal de la conférence de presse. Au lieu de présenter un programme clair et cohérent,  le mouvement a été perçu comme étant désorganisé et réactif. Les médias ont  largement couvert l’arrestation d’Ameth Ndoye, reléguant au second plan les annonces politiques du mouvement. 

Les Conséquences pour le Mouvement 

Les conséquences de ce fiasco pourraient être lourdes pour le mouvement de Yerim Seck. En détournant l’attention de leurs motivations et idéologies, ils ont manqué une  occasion cruciale de se présenter comme une alternative crédible et organisée. De  plus, l’arrestation d’Ameth Ndoye et la manière dont elle a été gérée ont jeté une ombre sur la crédibilité et la capacité du mouvement à faire face aux défis politiques. 

Analyse des Erreurs Comises 

Plusieurs erreurs peuvent être identifiées dans la gestion de cet événement. Tout d’abord, le manque de préparation et de planification est évident. Une conférence de   presse de cette importance aurait dû être soigneusement orchestrée pour éviter toute déviation du message principal. Ensuite, la réaction émotionnelle à l’arrestation  d’Ameth Ndoye, bien que compréhensible, a montré un manque de discipline et de  stratégie. Enfin, l’absence de réponses claires et cohérentes aux questions des médias a renforcé l’impression de désorganisation. 

Pour l’avenir, le mouvement de Yerim Seck devra tirer des leçons de cet épisode. Il est  essentiel de rester concentré sur les objectifs et de ne pas se laisser distraire par des  événements imprévus. Une meilleure préparation et une gestion plus stratégique des  communications seront cruciales pour regagner la confiance du public et des soutiens potentiels. De plus, il sera important de clarifier les positions et les propositions du mouvement Pour éviter toute confusion ou dilution du message. 

Le lancement du mouvement de Yerim Seck, marqué par l’arrestation d’Ameth Ndoye  et la déviation de l’objectif initial, restera dans les mémoires comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de communication politique. Cependant, cet épisode offre également une opportunité de réflexion et d’amélioration. En tirant les leçons de ce fiasco, le mouvement peut se repositionner et revenir plus fort, avec une stratégie claire et une détermination renouvelée à apporter le changement qu’ils prônent. 

 

 

Enjeux d’un Débat entre Sonko et Amadou Ba : Thèmes et Perspectives

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Le Sénégal se prépare à un événement politique majeur : un débat public entre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, et Amadou Ba,  ancien Premier ministre et figure de proue de la coalition Jam ak Ndiariñ. 
Ce face-àface, prévu pour les 28 ou 29 octobre 2024, pourrait marquer un tournant  dans la vie politique sénégalaise. Explorons les thèmes potentiels de ce débat et leurs  implications pour le pays. 

Économie et Finances 

L’économie sera sans doute au cœur des discussions. Les deux candidats devront aborder des questions cruciales telles que la gestion de la dette publique, le déficit  budgétaire et les stratégies de croissance économique. Ousmane Sonko, fervent  défenseur de la transparence budgétaire, insistera probablement sur la nécessité de  rendre les données financières accessibles et compréhensibles pour tous. Amadou Ba, de son côté, pourrait mettre en avant son expérience en tant qu’ancien ministre des  Finances pour proposer des solutions pragmatiques et réalistes. 

Gouvernance et Transparence 

La gouvernance est un autre thème central. Les électeurs sénégalais attendent des  engagements clairs en matière de lutte contre la corruption et de renforcement des institutions démocratiques. Sonko, connu pour ses positions tranchées contre la corruption, pourrait proposer des réformes radicales pour assainir la vie publique4. Amadou Ba, quant à lui, pourrait défendre un modèle de gouvernance basé sur  l’efficacité administrative et la modernisation des services publics. 

Sécurité et Justice 

La sécurité intérieure et la justice sont des préoccupations majeures pour les citoyens. Le débat pourrait aborder des questions telles que la lutte contre le terrorisme,  la criminalité transfrontalière et la réforme du système judiciaire. Sonko pourrait  plaider pour une approche participative et communautaire de la sécurité, tandis  qu’Amadou Ba pourrait mettre en avant des mesures plus institutionnelles et  structurées. 

Éducation et Santé 

Les secteurs de l’éducation et de la santé sont essentiels pour le développement du Sénégal. Les candidats devront présenter leurs visions pour améliorer l’accès à une éducation de qualité et à des soins de santé abordables. Sonko pourrait insister sur  l’importance de l’investissement dans l’éducation pour préparer les jeunes générations aux défis futurs. Amadou Ba pourrait proposer des réformes pour renforcer les  infrastructures sanitaires et améliorer la formation des professionnels de santé. 

Environnement et Développement Durable 

Le changement climatique et la gestion des ressources naturelles sont des enjeux globaux qui touchent également le Sénégal. Les candidats devront aborder des  questions telles que la protection de l’environnement, la gestion des ressources en eau et les énergies renouvelables. Sonko pourrait défendre une approche écologique  intégrée, tandis qu’Amadou Ba pourrait proposer des solutions technologiques et  innovantes pour un développement durable. 

Relations Internationales 

Les relations internationales et la politique étrangère seront également des thèmes  importants. Le Sénégal entretient des relations étroites avec plusieurs partenaires internationaux, et les candidats devront expliquer comment ils comptent renforcer ces partenariats tout en diversifiant les relations diplomatiques et économiques. Sonko pourrait plaider pour une politique étrangère plus indépendante, tandis qu’Amadou Ba pourrait mettre en avant l’importance de la coopération internationale pour le  développement du pays. 

Le débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba promet d’être un moment historique pour le Sénégal. Les thèmes abordés seront variés et toucheront des aspects cruciaux de la vie politique, économique et sociale du pays. Les électeurs auront l’opportunité  de comparer les visions et les propositions des deux candidats, ce qui pourrait influencer de manière significative les résultats des prochaines élections législatives.  Quelle que soit l’issue de ce débat, il contribuera sans aucun doute à enrichir le  dialogue démocratique et à renforcer la participation citoyenne au Sénégal. 

 

 

Les élections législatives de 2024 s’annoncent comme un tournant décisif

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Les élections législatives de 2024 au Sénégal s’annoncent comme un tournant décisif pour  le  paysage politique du pays. Alors que les citoyens se préparent à se rendre aux urnes, plusieurs enjeux politiques majeurs émergent, chacun ayant le potentiel de façonner l’avenir du Sénégal de manière significative.
                                Un Test pour le Président Macky Sall
L’un des principaux enjeux de ces élections est de savoir si le président Macky Sall pourra  maintenir sa majorité au sein de l’Assemblée nationale. Depuis son accession au pouvoir en 2012, Macky Sall a réussi à consolider son influence politique, mais les récentes élections  locales ont montré une montée en puissance de l’opposition. 
Une perte de la majorité parlementaire pourrait entraîner une cohabitation, compliquant ainsi la mise en œuvre de son programme politique. 

                                    La Montée en Puissance de l’Opposition 

Les coalitions d’opposition, notamment Yewwi Askan Wi et Wallu, ont gagné du terrain lors des dernières élections locales. Leur succès a démontré une volonté croissante  de changement  parmi les électeurs sénégalais. 
Ces élections législatives seront l’occasion pour l’opposition de capitaliser sur cette dynamique et de renforcer leur présence au sein de l’Assemblée nationale. Une victoire significative de l’opposition pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs et ouvrir la voie à de nouvelles politiques. 

                                    La Transparence et la Justice  

Les électeurs sénégalais expriment un désir croissant de transparence et de justice dans la  gestion des affaires publiques. Les scandales de corruption et les allégations de mauvaise gestion ont érodé la confiance du public envers les institutions politiques.
Les candidats devront démontrer leur engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption pour gagner la confiance des électeurs. Les réformes visant à renforcer la transparence et à garantir une justice équitable seront des thèmes centraux de la campagne électorale.
 

                                        La Stabilité Démocratique 

La stabilité démocratique du Sénégal est un enjeu crucial dans le contexte des élections législatives.  Le pays a longtemps été considéré comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, mais les tensions politiques et sécuritaires récentes ont mis à l’épreuve cette  réputation. Les élections de 2024 seront un test de la résilience des institutions démocratiques sénégalaise. Une transition pacifique et transparente sera essentielle pour maintenir la stabilité et la  confiance du public dans le processus démocratique.  

                                       La Participation Électorale 

Le taux de participation aux élections sera un indicateur important de l’engagement des  citoyens et de la légitimité des résultats. Une forte participation électorale reflétera un  intérêt  accru pour les affaires politiques et une volonté de contribuer au processus démocratique. Les partis politiques devront mobiliser leurs bases et encourager la participation des jeunes et  des femmes, qui représentent une part importante de l’électorat. 

                                      Les Défis Socio-Économiques 

Les défis socio-économiques du Sénégal seront également au cœur des débats électoraux.  Le pays fait face à des problèmes tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités. 
Les candidats devront proposer des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens et stimuler la croissance économique. Les politiques en matière d’éducation,  de santé et d’infrastructure seront des sujets clés de la campagne.  

                                           Les Relations Internationales 

Les relations internationales du Sénégal joueront également un rôle dans les élections législatives. Le pays entretient des relations étroites avec plusieurs partenaires  internationaux, notamment la France, les États-Unis et la Chine. Les candidats devront articuler leur vision de la politique étrangère du Sénégal et expliquer comment ils comptent renforcer les partenariats existants tout en diversifiant les relations diplomatiques et économiques. 

                                            La Question de la Sécurité 

 La sécurité est un enjeu majeur dans le contexte des élections législatives.  Le Sénégal a été  relativement épargné par les conflits violents qui ont touché d’autres pays de la région, mais les menaces sécuritaires persistent. Les candidats devront aborder les questions de sécurité  intérieure et régionale, y compris la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. La capacité du gouvernement à garantir la sécurité des citoyens sera un facteur déterminant  pour les électeurs. 

Les élections législatives de 2024 au Sénégal représentent un moment crucial pour le pays. Les enjeux politiques sont nombreux et variés, allant de la consolidation de la démocratie à la lutte contre la corruption, en passant par les défis socio-économiques et les relations internationales. Les électeurs sénégalais auront l’opportunité de façonner l’avenir de leur nation en choisissant des représentants qui reflètent leurs aspirations et leurs préoccupations. Une participation  électorale élevée et un processus transparent seront essentiels pour garantir la légitimité  des  résultats et renforcer la confiance dans les institutions démocratiques du Sénégal. 

Le système Woyofal est devenu un calvaire pour les familles

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Le système Woyofal est devenu un calvaire pour les familles au Senegal. en effet, de nombreuses critiques ont été formulées sur les tarifs du système Woyofal. Plusieurs usagers dénoncent une surfacturation et affirment ne plus recevoir le même nombre de kilowattheures à chaque recharge de leur compteur.
Cette situation préoccupe de nombreux citoyens. Le système Woyofal, conçu pour alléger la charge des Sénégalais, semble désormais être un fardeau pour les utilisateurs.
Les compteurs Woyofal, censés faciliter la gestion des dépenses énergétiques, sont aujourd’hui perçus comme une source d’augmentation des coûts pour les familles, notamment les plus démunis.

Macky Sall peut-il être traduit devant la justice ?

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macky sall

Alors que l’ex-président conduit la principale coalition de l’opposition en vue des législatives, des voix s’élèvent pour lui promettre les foudres de la Haute Cour de justice.

Jeune Afrique indique qu’il peut risquer gros. Le magazine panafricain a tenté de faire le point avec des acteurs de la vie politique au Sénégal.

« On a les moyens de lui faire payer ; on va lui faire payer ! Il a fait des choses extrêmement graves, qui sont là. La documentation est là. Les personnes avec lesquelles il dealait sont là. Les gens qu’il a pu sacrifier sont là ; et ce sont des gens qui vont témoigner contre lui, ce sont des gens qui vont sortir des documents probants contre lui ! »

Wait and see…

L’actualité de Macky Sall : Un Leadership en Transition

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Macky Sall, l’ancien président de la République du Sénégal, demeure une figure centrale de la politique sénégalaise. Depuis son accession à la présidence en 2012, il a été confronté à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux. À l’aube d’élections annoncées, l’actualité autour de sa gouvernance, ses initiatives récentes et son avenir politique suscite un intérêt croissant tant au niveau national qu’international.

Contexte Politique

Depuis son arrivée au pouvoir, Macky Sall avait promis une modernisation du pays, en mettant l’accent sur les investissements étrangers, la croissance économique et la lutte contre la corruption. Cependant, le climat politique au Sénégal était devenu tendu ces dernières années, avec des accusations de répression des opposants politiques et des manifestations croissantes de la jeunesse, stimulées par des attentes déçues concernant l’emploi et la justice sociale.

Le défi majeur pour Macky Sall était de répondre à ces préoccupations tout en maintenant une stabilité politique dans un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Réformes Économiques et Développement

Sur le plan économique, le gouvernement de Macky Sall avait lancé plusieurs initiatives visant à stimuler la croissance. L’un des projets phares est le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui visait à transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire d’ici 2035. Le PSE s’articule autour de plusieurs axes : infrastructure, éducation, santé et agriculture.

Récemment, le Sénégal a également connu un essor dans le secteur pétrolier et gazier, ce qui représente un potentiel énorme pour l’économie nationale. Le Président Sall avait mis l’accent sur le développement de ces ressources pour générer des revenus significatifs et améliorer le niveau de vie des Sénégalais.

Cependant, des doutes subsistent quant à la gestion de ces ressources. Des préoccupations concernant la transparence et la gouvernance des projets pétroliers ont été soulevées par des organisations de la société civile, qui appellent à une plus grande responsabilité du gouvernement.

Les Défis Sociaux

Les inégalités sociales persistent au Sénégal, et Macky Sall a fait face à des critiques concernant la lenteur des réformes qui pourraient améliorer la vie quotidienne des citoyens. Les pénuries d’électricité, les difficultés d’accès à l’eau potable et la hausse des prix des denrées alimentaires exacerbent le mécontentement populaire. De plus, les violences policières lors des manifestations et la répression des mouvements d’opposition ont été des sujets de préoccupation pour de nombreux Sénégalais.

Le Président Sall a également été critiqué pour sa gestion de la pandémie de COVID-19. Bien que le gouvernement ait pris des mesures pour contenir la propagation du virus, ses efforts pour atténuer les effets économiques de la crise n’ont pas été perçus comme suffisants. Des programmes d’aide ont été mis en place, mais de nombreux citoyens se sentaient laissés pour compte.

La Scène Électorale

À l’approche des élections présidentielles de 2024, la question de la candidature de Macky Sall pour un troisième mandat a fait couler beaucoup d’encre. La Constitution sénégalaise limite le nombre de mandats présidentiels, mais la question de la modification de cette limite a été un sujet sensible. Sall a été clair dans ses déclarations récentes, affirmant sa volonté de respecter la Constitution, mais des partisans et des opposants avaient continué de spéculer sur ses réelles intentions.

Cette incertitude avait galvanisé l’opposition, qui unit ses forces pour s’opposer au régime de Sall et proposer une alternative crédible aux électeurs. Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) et le Parti Socialiste, parmi d’autres, avaient organisé des manifestations et des campagnes pour sensibiliser les électeurs et dénoncer la gestion de Sall.

La Réponse du Gouvernement

Face à ces défis, le gouvernement de Macky Sall avait répondu par une série de dialogues avec les acteurs clés de la société, y compris les organisations de la société civile et les syndicats. Ces dialogues visaient à apaiser les tensions et à créer un climat de confiance avant les élections. Les annonces concernant des réformes dans le secteur de l’éducation et de la santé ont été bien accueillies, mais beaucoup estimaient que des actions concrètes sont nécessaires pour que ces promesses prennent forme.

Macky Sall avait également tenté d’adopter une approche plus inclusive dans sa communication, en utilisant les réseaux sociaux pour interagir directement avec les jeunes et les électeurs. Cette stratégie visait à restaurer la confiance et à montrer que son gouvernement etait à l’écoute des préoccupations du peuple.

Relation Internationale

Sur le plan international, Macky Sall a continué de jouer un rôle important en tant que leader en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal a été un acteur clé dans la Haute Autorité de la Défense et de la Sécurité des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS) et a représenté la voix des pays de la région sur des questions de paix et de sécurité, notamment en ce qui concerne la crise au Mali et en Guinée.

Sall a également été un fervent défenseur de l’intégration régionale et des initiatives de développement durable. Ses discussions avec des partenaires internationaux cherchaient à attirer des investissements et à promouvoir le Sénégal comme un pôle de développement en Afrique.

des défis…..

Aujourd’hui L’actualité de Macky Sall est remplie de défis, mais aussi d’opportunités. Tandis qu’il se dirige vers des élections législatives cruciales, il devra faire face à la pression croissante de l’opposition, répondre aux attentes de la population et continuer à chercher à équilibrer développement économique et justice sociale.

Ousmane Sonko : Le document Senegal 2050

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Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a récemment fait une déclaration marquante, affirmant que « rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal ».  Il a souligné l’importance de la paix et de la sécurité pour tous les Sénégalais, assurant que l’État veille à la quiétude et à la sécurité des biens de ses citoyens. Cette déclaration a été diffusée sur la télévision publique sénégalaise, RTS, en prélude à une journée de nettoiement prévu.

Sonko a également qualifié le document « Sénégal 2050 » de « projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir ». Ce plan repose sur les principes de bonne gouvernance, d’aménagement rationnel du territoire et de développement durable, tout en assurant un accès équitable aux ressources pour tous les citoyens.

Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu, où Sonko a réaffirmé son engagement à maintenir la stabilité et la paix au Sénégal.

Pape Alé Niang nommé DG de la RTS

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pape alé niang

 Le journaliste d’investigation Pape Alé Niang, par ailleurs Patron de Dakar matin a été porté à la tête de la Radio télévision sénégalaise (RTS).

Pape Alé Niang remplace Racine Talla qui occupe ce poste depuis plusieurs années. La décision vient d’être prise par le nouveau gouvernement.

Burkina Faso : les autorités suspendent BBC et VOA

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Les radios BBC Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA) suspendues par les autorités au Burkina Faso. Il s’agit d’une décision du Conseil supérieur de la communication (CSC). Les deux médias sont punis pour avoir relayé des informations d’une ONG faisant état du massacre de civils par l’armée burkinabè.

BBC Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA) ne sont pas autorisés à émettre durant les deux prochaines semaines. Les deux médias étrangers sont tombés dans les griffes Conseil supérieur de la communication (CSC) après avoir relayé une information à polémique.

En effet, BBC Afrique et VOA ont donné écho à un article de Human Rights Watch (HRW) qui dénonce un présumé massacre de populations civiles par l’armée burkinabè. « Le CSC a décelé dans le contenu dudit article d’énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée burkinabè sans éléments de preuve tangible, d’autant plus que le même article invite à une enquête indépendante », indique la porte-parole du Conseil supérieur de la communication.

En plus de la suspension des programmes des deux radios, les Fournisseurs d’accès à internet (FAI) sont sommés de suspendre l’accès aux sites internet et les autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l’ONG Human Rights Watch (HRW) à partir du Burkina Faso.

Accident à Koungheul: Le bilan fait 13 morts

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La route a encore fait des victimes. Au total 13 personnes ont perdu la vie dans un accident de circulation à Koungheul (Kaffrine, centre) où un bus de transport en commun s’est renversé, a appris l’APS d’une source sécuritaire.

‘’Le bilan provisoire de l’accident s’élève à 13 morts. Une quarantaine de blessés est aussi comptabilisée’’, a expliqué la source sécuritaire.

L’accident est survenu le mercredi vers les coups de 19 heures sur la nationale numéro 1 à hauteur du village de Yamong dans le département de Koungheul.

Les autorités se sont déplacées sur les lieux de l’accident pour la prise en charge des victimes.

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A l’unisson, les musulmans du Sénégal célèbrent la Korité, ce mercredi

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Les musulmans du Sénégal célèbrent ce mercredi l’Aïd el fitr ou Korité, la fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan.

Fait majeur cette année, la communauté musulmane célèbre l’Aïd le même jour alors que la Korité est souvent fêtée en deux jours selon les différentes commissions d’observation du croissant lunaire.

Conformément à la tradition islamique, la journée de fête est marquée par des prières dans les mosquées ou dans des lieux pouvant recevoir de nombreux fidèles.

A Dakar, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va effectuer la prière à la grande mosquée.

Avant la prière, les musulmans sont tenus de s’acquitter de l’aumône appelée zakat- al-fitr destinée aux plus démunis.

Sortie du FCFA : la France demande aux Etats africains de se décider

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La sortie du FCFA est revenue sur le tapis depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye qui en a fait un thème de campagne. Interrogé sur la question, Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, pense que la France a déjà joué sa partition dans le processus de la sortie du FCFA et qu’il revient aux Etats africains de prendre leur responsabilité.

Sortie du FCFA : « Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du franc CFA », Stéphane Séjourné

Plusieurs années déjà que le débat de la sortie du FCFA des pays africains de la zone franc CFA se fait sans action concrète. À un moment donné, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris le devant des choses avec la proposition d’une nouvelle monnaie dénommée « Eco ». Depuis cette phase, c’est silence radio. Pendant ce temps, la France, qui est accusée de tirer les ficelles dans l’ombre pour faire échec au projet, s’en lave les mains.

Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du CFA. Maintenant, aux États africains de décider.Stéphane Séjourné

Selon le patron de la diplomatie française, il revient aux Etats africains, notamment de la partie ouest de prendre leur responsabilité pour la réalisation effective du projet. « Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des États. Nous voulons bien accompagner ce mouvement. S’il s’agit uniquement du symbole du nom, il peut être changé. S’il s’agit d’une organisation différente de l’organisation monétaire, elle peut également être changée », a-t-il confié dans une interview accordée à France 24 et RFI.

Un projet prioritaire pour Bassirou Diomaye Faye

La sortie du FCFA est un projet cher pour le nouveau président Sénégalais. Pour lui, il s’agit d’une question de souveraineté qu’il doit être résolue. Il compte actionner à nouveau le processus de création de la monnaie Eco au niveau de la CEDEAO pour faciliter la transition après la sortie du FCFA.

Bassirou Diomaye Faye a d’autres cartes dans son sac. Si le projet Eco ne prend pas, il envisage de procéder autrement en ce qui concerne son pays, le Sénégal.

L’Eco, une réalité d’ici 2027 ?

La monnaie unique Eco devrait être lancée avant 2027 selon l’agenda établi. Lors du 59e sommet ordinaire de la CEDEAO tenu au Ghana, Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, avait déclaré : « Nous avons une nouvelle feuille de route et un nouveau pacte de convergence qui couvrira la période 2022-2026, et 2027 étant le lancement de l’Eco ».

Selon certains économistes, cet espoir suscité va devoir affronter des obstacles. Le Sénégalais Malick Sané s’inquiète du cas des pays hors UEMOA. Dans un entretien à accordé à BBC, il a évoqué l’exemple du Nigeria, qui comme d’autres pays, devraient converger leurs économies pour la concrétisation de l’Eco dans l’espace CEDEAO.

Faire converger une économie comme celle du Nigéria, qui est le pays leader, largement leader par rapport aux autres pays, pose un problème et surtout des problèmes techniques. Vous voyez déjà, du point de vue de la démographie, le Nigéria c’est 270 millions d’habitants alors que les autres pays tournent autour de 20 millions d’habitants.Malick Sané, économiste sénégalais ; BBC (juin 2021)

Il évoque le leadership du Nigeria dans la production et l’exportation de l’or noir dans la zone ouest-africaine, le taux d’inflation qui s’établit jusqu’à deux chiffres et le manque de courage du Nigeria face aux « coûts économiques et sociaux » pour entrainer les autres pays vers le haut. Malick Sané a invité le Nigeria à prendre plus d’engagements afin que l’Eco soit une réalité d’ici 2027 pour une sortie du FCFA.

Monnaie unique de la Cedeao: L'Eco, est-t-il un projet mort né ?

Mahammad Boun Abdallah inhumé à Touba

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La levée de corps du Premier Ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne est prévue, mercredi 10 avril à 12h00 à la morgue de l’hôpital Principal suivie de l’enterrement à Touba. Il est décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie. 

Pour rappel, Mahammad Boun Abdallah Dionne était candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et a dû stopper sa campagne électorale pour des raisons de santé.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 09 AVRIL 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. 
A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir 
immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère. 

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les 
niveaux de la vie économique et sociale du pays.

Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour 
l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices. 

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal. 

Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024. 

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal. 

Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de : 
1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des 
femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des 
ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la 
transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des 
ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays. 

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de:

– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère:

faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public-Privé:

-engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale;

-changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET: préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvemement à partir des textes et de

l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des des procédures res et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs voeux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrés.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

Fait à Dakar, le 09 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE