Un vieux adage dit « Tous les moyens sont bons ». Un dangereux contrebandier, portant les initiales d’un grand cartel, a été arrêté sur son chemin vers le pénitentier. Il s’agit d’un… jeune pigeon, intercepté par des gardes de la prison de l’état d’Alagoas, au Brésil.
Le volatile était habillé d’un pull dont les initiales, PCC, font référence au « Primeiro Comando da Capital ». Un gang tellement connu qu’il possède une page Wikipédia. Équipé d’un petit sac, le pigeon n’avait rien sur lui. Sans doute que la marchandise avait déjà été livrée.
Il y a deux ans, en Argentine, un pigeon mafieux s’était fait canarder avant de pouvoir délivrer sa marchandise. Il transportait 8 grammes de cannabis, 44 pilules de Rivotril et une clé USB.
Ce moyen de communication à l’ancienne est précieux en prison, où les téléphones portables et internet sont interdits. Et depuis quelques années, les drones font comme l’oiseau et déposent des marchandises ou des messages.
Mais le plus souvent, ce sont des gens de l’extérieur qui lancent des produits par dessus le mur de la prison, tout simplement.