Le peuple burkinabé est meurtri. Des hommes armés non identifiés en nombre important ont pris d’assaut ce lundi un hameau de culture de Kodyel, un village du département de Foutouri à l’Est du Burkina Faso. Ils ont encerclé le village avant d’ouvrir le feu sur les populations. C’est ce qu’a affirmé l’agence Anadolu.
Bilan provisoire de cette attaque selon le Colonel Saidou T. P. Sanou, gouverneur de la région de l’Est: deux soldats pour la Défense de la Patrie tombés au front, une vingtaine de civils morts, plusieurs autres blessés, de nombreuses concessions incendiées, le centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) du village saccagé et des produits pharmaceutiques emportés par les assaillants.
Le colonel Sanou a aussi précisé qu’une opération de ratissage avait été organisée dans le secteur pour trouver les coupables de cette attaque qu’il a qualifiée » de lâche et barbare. Il a aussi appelé la population à plus de vigilance.
L’attentat n’a toujours pas eu de revendications jusqu’à aujourd’hui.
Il faut savoir que le Burkina Faso est depuis 2015 sujet de nombreuses attaques terroristes qui ont fait jusqu’à présent de nombreuses victimes civiles et militaires et de milliers de déplacés.
Selon l’Observatoire pour la démocratie et les droits de l’homme (ODDH), «Entre avril 2015 et mai 2020, les groupes terroristes ont mené au moins 580 attaques ciblant surtout l’armée, des commissariats de police, des milices avec lesquelles l’Etat coopère, des écoles, des mairies ».