Le Sénégal était attendu à ce stade des demi-finales de la CAN 2022, le Burkina moins. Qu’importe, les Lions devront encore hisser leur niveau de jeu ce mercredi 2 février 2022 pour espérer franchir l’obstacle des Étalons et disputer leur deuxième finale de CAN d’affilée.
Le Sénégal est fidèle au rendez-vous des demi-finales et il est en passe de disputer une deuxième finale d’affilée, la troisième de son histoire, malgré un départ poussif, un jeu pas toujours lisible avant les quarts de finale. Faut-il croire le sélectionneur Aliou Cissé qui ne cesse de rappeler que son équipe n’a pas eu la préparation idoine et a été plombée par des cas de Covid ? Une certitude : il ne fait aucun doute que les Lions ont repris (un peu) du poil de la bête lors de leur quart de finale face à la Guinée équatoriale (3-1) après des prestations en demi-teinte au premier tour et face au Cap-Vert (2-0) en huitièmes de finale.
Malo : «On ne doit plus se fixer de limites. »
Mais la montée en puissance des Lions doit être confirmée face au Burkina Faso, équipe qui s’est présentée comme un outsider au début de la CAN et qui a mérité, par son parcours, d’être dans le dernier carré. C’est une équipe très cohérente dans son jeu et son évolution au cours de cette compétition qu’elle a débutée par une défaite en match d’ouverture devant le Cameroun (2-1). Pour le Burkina, absent lors de la dernière CAN, une demi-finale est une belle performance, reconnaît le sélectionneur. « J’ai atteint mes objectifs par rapport à mon contrat. Mais en tant que compétiteur, quand on arrive à ce niveau, on ne doit plus se fixer de limites. Nous avons l’objectif de gagner ce trophée », a confié Kamou Malo.
« Nous sommes prêts, réplique Aliou Cissé, l’entraîneur des Lions. Je ne pense pas échec aujourd’hui, je pense surtout faire tout pour passer ce cap des demi-finales. Notre génération 2022 a rendu fier notre peuple, mais cette génération n’avait pas gagné le trophée. Nous espérons cette étoile-là, nous travaillons depuis des années. On n’a jamais été aussi proches, mais il y a l’obstacle burkinabè. »
Sénégalais et Burkinabè s’avancent vers cette finale qui consacre quelque part l’expertise locale entre deux entraîneurs africains.