Le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes. Chaque année, cette
initiative officialisée par les Nations Unies en 1977 permet à la femme de revenir sur ses acquis et ses difficultés.
Depuis bien trop longtemps, les femmes et les jeunes filles en Afrique font l’objet de discriminations, phénomène qui affecte leur famille, leur communauté et leur pays tout entier. Il est illusoire de penser que sans œuvrer pour l’égalité homme-femme, nous parviendrons à réduire la pauvreté. Bien que le continent recense l’un des plus fort taux de participation des femmes à la vie active (derrière l’Asie), les emplois précaires demeurent cependant la norme. Les femmes africaines travaillent bien souvent plus que les hommes et assument la plupart des tâches ménagères non rémunérées.
Au Sénégal le thème de cette année « l’égalité d’aujourd’hui pour un avenir durable » fait référence à une meilleur répartition des droits entre les hommes et les femmes et invite à penser le développement équitablement, bâtir intelligemment avec les hommes et les femmes et innover pour le changement. C’est l’occasion toujours pour rappeler à toute la nation le rôle important que joue les femmes. Je pense que le Sénégal a intérêt à davantage faire valoir les femmes courageuses qui travaille à la plage comme mareyeuses, dans les bureaux, dans les champs….
Les femmes sont souvent victimes de violence et on doit travailler pour qu’on les protèges et leur permettre de vraiment aller au bout de leur démarche d’autonomisation. L’accès au crédit du point de vue économique reste des défis à relever mais globalement on est sur la bonne voie.