Depuis quelques jours maintenant, Joe Biden a été officiellement déclaré 46e président des États-Unis. L’élection présidentielle du 3 novembre dernier s’est déroulé dans un contexte exceptionnel de crise sanitaire ce qui a incité bon nombre d’américains à voter par correspondance. L’ancien vice-président américain à obtenu près de 74 millions de voix contre 71 millions pour Donald Trump. Ce faible écart démontre que la société américaine est profondément divisée, un vaste chantier se profile à l’horizon pour le nouveau locataire de la maison blanche. Donald Trump de son côté ne reconnaît toujours pas sa défaite. Pour le magnat de l’immobilier, le scrutin du 3 novembre soufre de nombreuses irrégularités ce qui entache la crédibilité du vote. Le milliardaire républicain et son équipe de campagne ont annoncé qu’ils allaient poser différents recours pour contester les résultats de la présidentielle.
Dans le camp républicain, plusieurs caciques du parti se sont démarqués de la posture de Donald Trump. On peut citer Mitt Romney, l’ex-candidat à la présidentielle de 2012 et George W Bush, ancien président des USA. Après l’annonce des résultats, ces deux personnalités du camp républicain ont appelé Joe Biden pour le féliciter. À Washington, la situation est toujours confuse. Joe Biden est en train de mettre en place son staff mais dans le même temps l’équipe de Trump qui doit préparer la transmission du relais fait jouer la montre. Tout récemment, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain s’est signalé par une déclaration qui a particulièrement irrité les démocrates. Alors que la situation est déjà tendue, Mike Pompéo a rajouté de l’huile sur le feu.
La boutade du secrétaire d’Etat qui n’a pas du tout plu aux démocrates
Au cours d’un entretien avec des journalistes, Pompéo fut interrogé sur le processus de transition qui doit avoir lieu à la maison blanche. Le bras droit de Trump a alors répondu d’une manière très malicieuse. Il a affirmé que la transition va se faire le plus naturellement du monde avec un second mandat de Donald Trump. Cette boutade du secrétaire d’Etat n’a pas du tout plu aux démocrates. Ces derniers, qui ont mis les propos de Pompéo sur le compte de la plaisanterie ont estimé qu’il faut respecter la démocratie américaine. Pour les démocrates, les USA doivent montrer le bon exemple et les propos de Mike Pompéo ne vont pas dans ce sens.
Amos Traoré