Ousmane Sonko a été condamné à deux mois de prison avec sursis, assortis de 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts. Mais, un appel a été vite interjeté par le parquet qui ne semble pas satisfait de la décision rendue par le Tribunal.
Le procureur de la République a fait appel de la décision rendue en première instance dans l’affaire opposant le ministre Mame Mbaye Niang ainsi que le ministère public, à Ousmane Sonko, informe Libération.
Dans cette affaire, le parquet, qui a cité le leader de Pastef après une enquête de la Division des investigations criminelles (Dic), avait requis, lors du procès, deux ans dont un an ferme contre Ousmane Sonko pour diffamation, faux et usage de faux en écriture privées mais aussi trois mois ferme pour injure publique. Ce, en plus d’un mandat d’arrêt.
Parallèlement, ajoute le journal, le ministère public a déclenché l’instruction de la plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à l’intégrité, appel au meurtre, diffusion de fausses nouvelles et diffamation déposée par Frédéric Napel contre Ousmane Sonko, renvoyé aussi devant la Chambre criminelle dans l’affaire Sweet beauty.