Au moins 7 militaires ont été tués dans le coup d’Etat qui a conduit au renversement du régime d’Alpha Condé, a annoncé ce mercredi matin, l’Organisation guinéenne des droits de l’Homme (OGDH).
Pour l’heure, les autorités guinéennes s’abstiennent d’avancer des chiffres. Mais selon plusieurs sources, le coup d’Etat du dimanche 5 septembre n’a pas été effectif sans effusion du sang. Dans une déclaration ce mercredi, l’Organisation guinéenne des droits de l’Homme (OGDH) fait état d’au moins 7 militaires tués.
« Tout d’abord, c’est de donner la lumière et les circonstances de la mort de ces militaires et éventuellement engager des poursuites même si cela semble surréaliste. Mais nous exigerons que ceux qui ont commis les faits soient retrouvés afin d’être jugés« , indique Alpha Amadou, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’Homme.
« Nous sommes en train de mener des démarches pour retrouver les adresses de ces militaires afin d’avoir plus d’informations, avant de poser des questions aux autorités mais pour l’instant, nous n’avons pas eu de confirmation officielle. Le problème, c’est au niveau du nombre, car il semblerait aussi que plusieurs blessés soient dans les hôpitaux », a précisé Alpha Amadou, joint mardi après-midi par DW. Il ajoute que si les informations sont confirmées, les coupables devront répondre de leurs actes.