A l’instar de tous les pays du continent africain, le Ghana est frappé de plein fouet par la crise sanitaire du coronavirus. Le pays d’Afrique de l’Ouest subit une deuxième vague de contamination très virulente qui a fait grimper de manière spectaculaire le nombre de cas de contamination. Le pays enregistre actuellement 73000 cas de contamination avec 500 décès. Vu la hausse rapide des cas de contamination, les acteurs du monde sanitaire ont plaidé pour un nouveau confinement afin de ralentir la propagation des nouvelles souches du coronavirus.
Prendre le taureau par les cornes
Ce mardi 09 février, le président de l’Assemblée Nationale du Ghana a pris une décision lourde de sens. En effet, après concertation avec les représentants des autres bords politiques, le président Alban Bagbin a annoncé la fermeture de l’hémicycle pour une durée indéterminée. Cette décision intervient après l’annonce de la contamination de 17 députés et 151 membres du personnel qui ont tous contracté le coronavirus. L’Assemblée Nationale ghanéenne va donc fermer ses portes pour éviter que le virus continue de se propager. Cependant, un service minimum sera assuré dans le but de permettre le bon fonctionnement de l’institution.
Le parlement avait déjà pris les devants il ya quelques semaines pour imposer des restrictions qui devaient permettre de freiner la propagation de la maladie. Les réunions parlementaires avaient notamment été réduits à deux par semaine. « Nous avions fait des tests et certains ont été positifs. Les députés infectés ont été priés de s’isoler, mais au fur et à mesure que nous menions nos activités, les gens continuaient à être contaminés. Il était donc logique de faire une pause, de récupérer et puis de revenir » a déclaré monsieur Kate Addo, le porte parole de l’assemblée nationale.