Les organisations sous-régionales, continentales et internationales, par la voix de leurs représentants, ont appelé à la retenue et au dialogue au Mali, après les violentes manifestations du vendredi dernier à Bamako.
Dans une déclaration conjointe publiée dans la nuit du dimanche au lundi, les représentants de l’Union africaine, de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’ONU et de l’UE au Mali se sont dits préoccupés par la crise et condamnent avec vigueur toute forme de violence comme moyen de règlement de crise.
En effet, ils condamnent aussi le recours à la force létale par les forces de sécurité et invitent toutes les parties prenantes à la retenue et leur demandent de toujours privilégier le dialogue. Ces diplomates ont aussi réclamé la libération des leaders de la contestation arrêtés.
Se disant favorable au dialogue, le président Ibrahim Boubacar Kéita a fait des geste d’apaisement, dont la dissolution de la cour constitutionnelle. Son premier ministre, Boubou Cissé, a également annoncé la formation, dans les brefs délais, d’un gouvernement d’ouverture.
Le mouvement M5-RFP, dirigé par le leader religieux, Mahmoud Dicko, accuse le régime de ne pas pouvoir sortir le pays d’une crise multiforme, depuis plusieurs années. Conséquence, il réclame la démission du chef de l’Etat.