Nous assistons, depuis quelques années, à une redéfinition des systèmes de pensées et des modes de vie des populations. Cette tendance s’opère sous le sceau de la mondialisation et de l’universalisme à travers des conventions ratifiées par un nombre important de pays.
Des stratégies de dissémination sont ainsi mises en œuvre. L’éducation en est le vestibule de transmission de connaissances le plus prisé. Dans un tel contexte, les éducateurs doivent à tout point de vue alerter les politiques pour des décisions adaptées à nos valeurs, nos croyances qui fondent l’axiologie de notre existence.
La politique d’éducation doit s’inspirer de la culture endogène si nous voulons garder nos repères qui, depuis longtemps ont guidé les pas de nos ancêtres. Ce n’est donc pas aujourd’hui que nous allons apprendre à vivre, à connaître l’homme, à connaitre son corps. Nos dispositifs traditionnels d’éducation sont riches en expériences positives.
Travaillons à les valoriser si nous voulons être culturellement solides. L’école et la famille sont interpellées pour réussir cette mission. Notre credo: une synergie d’ensemble pour des dispositifs d’éducation endogènes.
Babou Biram Faye
Conseiller en Communication
du Crous/UGB