La paralysie dans l’enseignement en Cote d’Ivoire depuis bientôt deux mois semble ne pas être du goût de plusieurs. Ainsi, suite à la violente manifestation entre étudiants, élèves et policiers ce jour à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, des voix s’élèvent pour décrier le statuquo.
Le Collectif des Parents d’Elèves et d’Etudiants de Cote d’Ivoire (COPEECI) qui dit suivre avec beaucoup d’intérêt, la grève générale lancée par l’ensemble des syndicats de l’enseignement primaires et secondaires en Côte d’Ivoire, a, dans une déclaration de ce mardi 19 mars 2019, reprise par les sites ivoiriens, invité le chef de l’Etat Alassane Ouattara à recevoir les enseignants de Cote d’Ivoire comme ce fut le cas pour les mutins.
« Nous invitons le président de la République, SEM Alassane Ouattara, à recevoir les enseignants de Cote d’Ivoire comme ce fut le cas pour les mutins (qui manifestaient à la Kalshnikov en Janvier 2017) afin qu’une solution soit trouvée », a déclaré Martial Adjolain, premier responsable du Copeeci.
Condamnant toute velléité de bras de fer du gouvernement visant à empirer la situation, les parents d’élèves ont dénoncé toute forme de violence constatée ces dernières semaines dans le milieu scolaire avant de demander la libération immédiate de leurs enfants jusque-là maintenus injustement derrière les barreaux.
Ils ont Invité le gouvernement à mettre fin à cette opération de recrutement de nouveaux enseignants. Car pour eux, un individu qui détient le savoir mais qui manque de pédagogie est un danger de plus pour l’avenir de leurs enfants.
« Invitons le gouvernement à reprendre efficacement les négociations avec tous les syndicats des enseignants de Cote d’Ivoire afin qu’une solution définitive soit trouvée. Invitons, les enseignants et leurs syndicats respectifs à ne pas durcir leurs revendications car toute action doit concourir à garantir l’avenir des enfants de ce pays », ont-ils conclu.