Etrillé dans son fief à Guédiawaye par le leader de Pastef, Aliou Sall répond aux accusations de Ousmane Sonko.
«Il est venu à Guédiawaye et à dit qu’en 2024, il nous mettra en prison moi et Lat Diop parce que nous sommes des voleurs. Donc dans sa philosophie politique, ce sera à lui en tant que président de la République de mettre qui il veut en prison. Cela résume son état d’esprit et sa position par rapport à la démocratie», a déclaré le maire sortant de Guédiawaye. Ses propos tenus sur la 2Stv, sont rapportés par nos confrères de Les Echos.
«Ses propos ne m’atteignent pas», indique le frère du chef de l’Etat. Il dit ne pas comprendre les leaders politiques qui se sont alliés avec le leader de Pastef : «je ne peux comprendre Gakou, pour qui j’ai beaucoup d’estime, puisse lui permettre de tenir de tels propos à Guédiawaye contre nous. Comment une personne comme Khalifa Sall qui, malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, incarne des valeurs, peut s’allier avec une personne comme Ousmane Sonko ?», regrette Aliou Sall.
«Sa dernière sortie à propos d’une monnaie pour Ziguinchor en est une parfaite illustration. Depuis que je le connais en tant qu’homme politique, Ousmane Sonko n’a jamais dit quelque chose de constructif. Il n’a que l’insulte à la bouche. Il n’a aucune expérience même en tant que fonctionnaire. C’est une personne sans valeur», tonne le candidat de Benno pour la ville de Guédiawaye.
Et d’asséner : «On l’accuse de viol et il a le toupet de venir à Guédiawaye me traiter de voleur. Ousmane Sonko n’épargne personne, alors qu’il n’a rien réalisé dans ce pays pour avoir le droit de s’attaquer aux honnêtes gens. Il enchaîne les mensonges et on l’a pris en flagrant délit de manipulation dans des dossiers d’entreprises dont il est lui-même le propriétaire (…) Quand on m’a accusé de vol, j’ai eu la dignité et le courage de répondre à la police, à l’Ofnac et au juge d’instruction. S’il est aussi courageux qu’il le dit, il doit avoir la dignité de répondre à la justice face aux accusations d’Adji Sarr. Tout montre qu’il est coupable.»