Selon un rapport de RFI, quatre chefs d’Etat de la CEDEAO devaient se rendre en Guinée pour s’enquérir de la situation sociopolitique crispée du pays, à quelques jours des élections législatives et du référendum pour une nouvelle Constitution. Cependant, selon le média français, les quatre présidents, et pas des moindres, le Nigérian Muhammadu Buhari, le Ghanéen Nana Akufo Ado, le Burkinabé Roch Christian Kaboré et le Nigérien et dirigeant en exercice de l’institution régionale, Mahamadou Issoufou, auraient simplement été avertis par leur homologue, Alpha Condé, qu’il ne les recevrait pas à leur arrivée.
La crise politique secoue la Guinée depuis que le président Alpha Condé a pris la décision de modifier la constitution du pays devant une opposition catégorique d’une frange de la population et de leaders politiques qui redoutent que le président ne veuille un troisième mandat. Leurs doutes semblent désormais se concrétiser de plus en plus. Réuni au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), l‘opposition appelle au boycott des élections qui sont prévues pour ce dimanche.