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Guinée: Dix personnes tuées dans les violences électorales

La situation sociopolitique reste très tendue au soir du dimanche 22 mars, jour des législatives couplées avec le référendum constitutionnel en Guinée. Selon un communiqué du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), une dizaine de personnes sont tombées sous le coups des balles.

Au moins dix morts et plusieurs blessés, c’est le bilan qu’a établi l’opposition guinéenne à l’issue du double scrutin de ce dimanche. Selon le communiqué des frontistes, des guinéens ont « bravé les balles des forces de l’ordre qui ont arrêté massivement, tiré aveuglément, molesté cruellement, tuant au moins 10 personnes et blessant par balle plusieurs dizaines » de personnes.

Dès l’ouverture des bureaux de vote, de nombreux incidents avaient été signalés.

Toutefois, il faut préciser que ledit bilan publié par le collectif des partis d’opposition, de la société civile et des syndicats n’est pas officiel. En attendant la réaction des voix autorisées, le FNDC appelle à intensifier et étendre les manifestations lundi et mardi avec objectif, le « départ du président Alpha Condé du pouvoir« .

Depuis le début des contestations en octobre 2019 à cette date, au moins 32 personnes ont été tuées dont un gendarme.

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