Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé ce 28 août de la levée progressive des sanctions contre le Mali à l’issue du sommet extraordinaire de l’organisation sous-régionale tenue par visioconférence.
« Notre Sommet décide que les sanctions énoncées aux points 13 (h) et 13 (i) de la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement du 20 août 2020 seront levées progressivement », a déclaré le Président du Niger dans son discours de clôture du sommet.
Les Chefs d’Etat de la CEDEAO conditionnent cependant cette levée des sanctions à un certain nombre de mesures dont notamment la nomination d’un Président et un Premier ministre de transition civils. Ces derniers seront interdits de se présenter à la présidentielle qui devra être organisée, comme les législatives, dans un délai d’un an maximum.
Il faut rappeler que le Mali est coupé de ses voisins de la CEDEAO depuis la mise en oeuvre de ces sanctions prises en représailles à l’action des militaires du CNSP le 18 août.
La décision de leur levée progressive intervient suite à la démission effective de l’ancien président IBK. La libération de ce dernier par les militaires était également un préalable exigé par la CEDEAO avant d’envisager tout assouplissement des mesures restrictives.