La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a regretté ce mercredi, la décision des autorités maliennes qui ont fixé le délai de la transition politique à 24 mois, à compter du 26 mars 2022.
« La durée de la transition au Mali est fixée à 24 mois, pour compter du 26 mars 2022, conformément à l’article 22 de la loi n°2022-001 du 25 février 2022 portant révision de la Charte de la transition », a indiqué lundi, un décret signé par le président de la transition le Colonel Assimi Goïta.
Dans un communiqué publié ce mercredi, la CEDEAO a dit avoir pris acte du décret du président malien, Assimi Goïta, fixant la durée de la transition à 24 mois, à compter du 26 mars 2022. Mais l’organisation sous-régionale regrette cette décision prise par Bamako alors que des négociations sont toujours en cours.
« La Cedeao regrette que cette décision ait été prise à un moment où les négociations se déroulent encore, en vue de parvenir à un consensus », a indiqué l’organisation sous-régionale, ajoutant que son médiateur poursuivra les échanges avec les autorités du Mali, en vue de parvenir à un chronogramme mutuellement acceptable de transition, permettant d’assurer un soutien de la Cedeao.
Lors de son sommet extraordinaire du 04 juin dernier, à Accra, au Ghana, la CEDEAO avait décidé du maintien de ses sanctions à l’encontre du Mali. L’organisation qui n’a pas pu entériner des décisions sur la situation politique au Mali, au Burkina et en Guinée, a prévu un nouveau sommet pour trancher dans les toutes prochaines semaines.