C’est inédit ! Le siège du Brt a été visité. Des hommes (10) lourdement armés de fusils de chasse et de couteau et encagoulés, ont attaqué, avant-hier, le siège du Brt située en bordure de la plage, juste derrière les locaux de la police de Wakhinane Nimzatt.
Les malfaiteurs au nombre de dix, qui étaient à bord d’un véhicule pick-up double cabine, ont pris d’assaut, vers 3h du matin, l’emprise du Brt.
Ils pénètrent à l’intérieur du bâtiment, tiennent en respect les employés, dont deux Chinois qui se trouvaient sur le site du projet. Puis, ils malmènent les deux vigiles, les neutralisent, les ligotent solidement, l’un d’eux faisant office de sentinelle devant le portail du projet.
Ils s’engouffrent dans les couloirs des bureaux du projet et ciblent ceux du comptable et du trésorier. Ils ouvrent les bureaux du comptable et du trésorier à la recherche de l’argent déposé la veille. Mais n’ayant pas mis la main sur le coffre-fort, les malfaiteurs retournent vers les employés et les dépouillent un à un, de leurs biens matériels sous la menace de leurs armes. Ils s’emparent de leurs téléphones portables, de l’argent et tout autre objet de valeur.
Alertés, le chef de service du poste de police de Wakhinana Nimzatt active ses éléments qui débarquent sur les lieux. Les braqueurs flairent l’arrivée des flics et sautent dans leurs véhicules. Avant de s’enfuir, ils ciblent un pick-up de service du Brt et l’emportent avec eux.
Dans leur fuite, ils procèdent à des tirs de sommation à tout va, pour tenir en respect les employés et surtout pur éviter d’être suivis. Les flics qui sont arrivés tardivement vont retrouver, dans leurs fouilles, le téléphone portable d’un des malfaiteurs.
Les confessions d’un Chinois
Un ressortissant chinois qui travaille à la base du projet du Brt qui a vécu le braquage, témoigne : « un braqueur a posé un couteau sous ma gorge et m’a dit « Cfa ». « Je lui ai montré ma valise dans laquelle se trouvait un billet de 1000 dollars », a déclaré le Chinois qui signale qu’il a été aussi dépouillé de son téléphone.
La police soupçonne un deal
A la lumière des éléments matériels de l’enquête préliminaire, des zones d’ombres subsistent dans l’attaque de la base du projet Brt. En effet, après le dépôt de la somme d’argent dans les caisses du projet, les malfaiteurs ont débarqué le lendemain (hier à 3h du matin) pour attaquer la base. Et curieusement, ils n’ont ciblé que les bureaux du comptable et du trésorier, où l’argent à transité. La police soupçonne un deal avec la complicité de quelques employés du Brt. Mais c’est à croire que les responsables du projet avaient flairé le coup tordu. Car, ils ont, entre temps, déplacé les sous. Un autre détail troublant : le véhicule pick-up emporté par les assaillants. C’était le seul véhicule parmi tant d’autres stationnés, qui contenait de l’essence. Mieux, ils n’ont aucune difficulté à reconnaitre les clés de la voiture pick-up qui étaient accrochées à un mur. Une enquête a été ouverte.