Facebook, Whatsapp, Instagram… ce sont des outils qui font désormais parties intégrantes de notre quotidien. On les désigne sous le vocable de réseaux sociaux. Leurs impacts positifs sur la vie sociale, politique et économique ne sont plus à démontrer. Ainsi, la jeunesse Africaine se l’approprie. A l’heure de la mondialisation, il faut bien sûr être connecté pour ne pas rater les opportunités qu’offrent les réseaux sociaux. Mais, il y a aussi bien entendu, les effets nocifs de ces outils de communication à ne pas sous estimer.
Selon des statistiques récentes de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), près de 60% de jeunes africains sont abonnés à au moins un réseau social. Vecteurs d’une nouvelle forme de pluralisme, ils sont aujourd’hui l’espace de prédilection d’une nouvelle forme d’expression. C’est l’outil principal des activistes ; qu’ils soient politiques ou écologiques. Avec les réseaux sociaux, les jeunes participent désormais à la gestion de la chose publique. Ils s’expriment ; ils dérangent les gouvernants. C’est dire que les réseaux sociaux sont devenus indispensables à la veille citoyenne sous toutes ses formes.
Sur ces réseaux sociaux, ce n’est pas que le mal, vous y rencontrez aussi le bien. Car le bonheur n’est pas que réel, c’est aussi virtuel. Le bonheur virtuel parce que vous rencontrerez des personnes formidables et d’énormes opportunités professionnelles. Aujourd’hui, un individu peut grâce aux réseaux sociaux acquérir une notoriété publique. L’exemple palpable est celle de la famille Kardashian Malienne Diaba Sora qui a acquis une notoriété dans le continent. Au Sénégal on a aussi le youtubeur Doudou. Le robot Dougoutigui de la côte d’ivoire illustre aussi bien l’avantage des réseaux sociaux en terme d’incidence sur la vie sociale. Les réseaux sociaux sont avant tout un remède à la solitude. Ils peuvent par ailleurs combler le vide relationnel et apporter à des personnes seules de la compagnie. Un avantage des réseaux sociaux, c’est qu’ils sont un moyen gratuit et facile pour communiquer avec les autres.
En revanche, les réseaux sociaux n’ont pas que des avantages. En se connectant quotidiennement, les jeunes finissent par développer une forme d’addiction à ces canaux de communication. Sur ces réseaux sociaux, on y rencontre aussi plusieurs catégories de personnes: mœurs légères, promoteurs de maisons closes, vendeurs de portefeuilles magiques et surtout des libertins.
Mais quand le bonheur se mêle au malheur, vous y rencontrez aussi vos compatriotes arnaqueurs, qui ont toujours un colis venu du Canada pour vous. Un problème inquiétant avec les réseaux sociaux en Afrique reste la cybercriminalité. De nombreux utilisateurs disent avoir été victime d’arnaque ou de piratage de leurs données.
Les réseaux sociaux ne permettent plus aux jeunes de réfléchir par eux-mêmes. Il suffit juste de visiter des comptes Facebook pour vous rendre compte de l’ampleur des dégâts : l’écriture kiff y règne en maître. Les politiques ne sont pas aussi épargnées. L’aspect négatif de ces outils pour les gouvernants reste la désinformation et l’intoxication. Les médias sociaux constituent des outils de déstabilisation pour tous les gouvernements au point où certains dirigeants veulent limiter l’utilisation qu’en font leurs citoyens. La coupure d’internet en République Démocratique du Congo après les présidentielles de décembre 2018 ayant consacré la victoire de Félix Tshisékedi en est une illustration.
Les réseaux sociaux ne représentent pas en eux-mêmes des outils dangereux, c’est l’utilisation que nous en faisons qui reste un piège pour nous. Les médias sociaux sont partout et si nous en profitons, nous en subissons aussi les conséquences. Le bien et le mal y sont ; à chacun de voir l’utilisation qu’il fait de ce nouveau progrès technique. Les réseaux sociaux sont utiles et amusants s’ils sont utilisés correctement et avec modération.