L’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali le 10 juillet 2022 a connu un autre développement le dimanche 24 juillet. La révélation d’un courrier de la Minusma aux autorités maliennes contredisant clairement les prétentions de la Côte d’Ivoire dans cette affaire appelle des interrogations sur la sincérité des autorités ivoiriennes.
Quel était exactement le statut des 49 soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako et pour quelle mission étaient-ils au Mali ? Très tôt les autorités maliennes ont conclu qu’il s’agissait de mercenaires. En effet, selon les autorités de Bamako, ces militaires qui avaient dissimulé leurs identités dans leurs passeports ne sont pas des contractuels de la Minusma et étaient au Mali sans ordre de mission.
« Il a été établi que les quarante-neuf militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali (…) en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation », avait déclaré le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué à la télévision nationale.
Après un silence assourdissant de 48h, la Côte d’Ivoire s’était résolue à apporter des précisions et justifications sur l’affaire. Selon le Conseil National de Sécurité, ces 49 soldats sont connus des Nations Unies, étant donné qu’ils venaient faire la relève d’un contingent ivoirien qui les a précédé. La Côte d’Ivoire clamait qu’ils étaient des Eléments Nationaux de Soutien au contingent allemand de la Minusma.
Selon Abidjan, la présence de ces soldats dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma) est « bien connue des autorités maliennes ». Ce qu’a continué de réfuté le Mali en confiant le dossier à la justice. Et puis est venue une précision du porte-parole du SG de l’ONU qui désavouait la version ivoirienne, le 15 juillet. Le 20 juillet, Ouattara demande à l’ONU de clarifier les choses.
Le 22 juillet, la note verbale de la Minusma aux autorités maliennes se passe de commentaires. L’ONU indique clairement que les 49 soldats ivoiriens ne sont pas des éléments de soutien nationaux comme l’ont prétendu Alassane Ouattara et l’armée ivoirienne. Mieux, elle dit ignorer et leur présence et leur nombre. Enfin, la Minusma affirme ne pas connaitre l’existence d’un contrat entre le contingent allemand et la Côte d’Ivoire.
Selon Abidjan, la présence de ces soldats dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma) est « bien connue des autorités maliennes ». Et puis est venue une précision du porte-parole du SG de l’ONU qui désavouait la version ivoirienne, le 15 juillet. Le 20 juillet, Ouattara demande à l’ONU de clarifier les choses.
Le 22 juillet, la note verbale de la Minusma aux autorités maliennes se passe de commentaires. L’ONU indique clairement que les 49 soldats ivoiriens ne sont pas des éléments de soutien nationaux comme l’ont prétendu Alassane Ouattara et l’armée ivoirienne. Mieux, elle dit ignorer et leur présence et leur nombre. Enfin, la Minusma affirme ne pas connaitre l’existence d’un contrat entre le contingent allemand et la Côte d’Ivoire.
Au vu de ces éléments, le Mali sort confortée dans ses inquiétudes sur le statut réel desdits soldats. Dans la mesure où la Minusma révèle que s’ils étaient vraiment des éléments nationaux de soutien, ils auraient dû se retrouver à Tombouctou et non en train de surveiller des Allemands à l’aéroport de Bamako. Les Ivoiriens ont besoin de savoir la vérité. Alassane Ouattara et l’armée ont-ils dit toute la vérité dans cette affaire ? Les regards sont tournés vers la Présidence et l’état-major de l’armée…
Au vu de ces éléments, le Mali sort confortée dans ses inquiétudes sur le statut réel desdits soldats. Dans la mesure où la Minusma révèle que s’ils étaient vraiment des éléments nationaux de soutien, ils auraient dû se retrouver à Tombouctou et non en train de surveiller des Allemands à l’aéroport de Bamako. Les Ivoiriens ont besoin de savoir la vérité. Alassane Ouattara et l’armée ont-ils dit toute la vérité dans cette affaire ? Les regards sont tournés vers la Présidence et l’état-major de l’armée…