A la suite d’une rencontre Dimanche, à Accra au Ghana, les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont corsé les sanctions contre le Mali, décidant de la fermeture des frontières avec le pays. Une décision que Bamako n’a pas accepté et a immédiatement rappelé ses ambassadeurs.
Le porte-parole militaire, le colonel Abdoulaye Maiga, a déclaré lundi dans une déclaration télévisée que « le gouvernement du Mali condamne fermement ces sanctions illégales et illégitimes ». « Sur la base de la réciprocité, le Mali a décidé de rappeler ses ambassadeurs et de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les États concernés », a-t-il ajouté.
La CEDEAO qui insiste pour des élections en février, a déclaré qu’elle trouvait le calendrier de six mois à cinq ans, proposé pour une transition totalement inacceptable. Selon elle ce calendrier « signifie simplement qu’un gouvernement militaire de transition illégitime prendra le peuple malien en otage ».