Après avoir orchestré un coup d’Etat au Mali et procédé à l’arrestation du président de la république, les nouveaux dirigeants discutent avec le Sénégal d’une éventuelle expulsion du président IBK.
Selon une source militaire malienne, jeudi soir, citée par Sputnik, il y aurait « des discussions avec le Sénégal sur son expulsion». Il va sans dire que les putschistes essaient de faire partir le président déchu et lui cherchent une terre d’exil. Plus tôt, plusieurs médias avaient évoqué le sujet et certains avaient évoqué la possibilité pour l’ancien dirigeant de s’exiler en Arabie saoudite. Ibrahim Boubacar Keita a annoncé mardi soir, sa démission à la télévision nationale après avoir été forcé par les militaires.
Le coup d’État a débuté mardi à la base militaire de Kati près de la capitale malienne de Bamako. Les rebelles ont arrêté Keita, le Premier ministre Boubou Cissé et quelques autres hauts responsables du gouvernement. Les chefs rebelles ont créé le Comité national pour le salut du peuple en tant que nouvel organe directeur du Mali. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé jeudi son intention d’envoyer une délégation de haut rang au Mali pour aider à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. La CEDEAO veut demander la réintégration de Keita en tant que président malien.