Face à la presse ce matin, le mouvement y’en a marre a décrit la crise qui frappe le mali comme la conséquence visible de ces fléaux qui rongent silencieusement bon nombre d’Etat de la sous-région. Aliou Sané et ses camarades estiment que , le départ de M. Ibrahim Boubacar Keita ouvre un nouveau possible pour le Mali, une nouvelle page pour soulager définitivement ses populations trop longtemps prises en otage par une élite déphasée et dépassée. Ils ont également fustigé l’embargo décrété par le CEDEAO contre le mali.
«Le mouvement y’en a marre condamne sans réserve les décisions malheureuses d’imposer un embargo et des sanctions économiques prises par les chefs d’état de la CEDEAO contre le peuple Malien qui a tant souffert de la mal gouvernance de ses élites politique, car il est important de s’assurer que la population malienne ne soit pas encore plus affectée par cette situation.», lit-on dans un communiqué publié sur la page facebook officielle du mouvement.
Les activistes sénégalais estiment également que la CEDEAO a été informé de toute la faillite du système politique, administrative et de gouvernance qu’il y’avait sous le régime de Ibrahima Boubacar Keité.
«Elle avait l’opportunité d’arrêter ces dérives pour avoir observé les dernières élections législatives, la CEDEAO ne l’as pas fait. Au contraire, ils lui ont donné le feu vert. Aujourd’hui encore, au lieu d’accompagner le peuple malien dans ces choix, l’Institution sous régionale cherche à sanctionner les populations en leur imposant un embargo. C’est inadmissible !», fustigent les membres de y’en a marre.
Le mouvement coordonné par Aliou Sané demande par ailleurs, à la CEDEAO et au chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall de privilégier le dialogue pour une voie rapide de sortie de crise et d’accompagner le peuple Malien dans sa volonté légitime de chercher les solutions à la grande crise multisectorielles qui paralysies l’économie de leur pays et maintiens les populations dans une précarité absolue.