Mamadou Diop, patron de Iseg, continue d’alimenter la presse. Dans une interview qu’il a accordé à nos confrères du journal Les Echos. Il bat en brèche les arguments de l’ordonnance lui notifiant son expulsion de son immeuble sis à Sacré Cœur et accuse son épouse Aïssatou Seydi d’avoir fait main basse sur sa fortune, en complicité avec la Bank of Africa (BOA). « On attendait que l’ordonnance nous soit notifiée ; maintenant qu’elle est sortie, cela nous arrange d’une part, parce que nous allons en appel dans une procédure d’urgence. Je tiens à préciser que je suis toujours chez moi et je ne suis pas expulsé. C’est une procédure qui est en cours et il faut savoir qu’il y a trois procédures en appel, en annulation et une autre ouverte à la gendarmerie ou nous avons été entendus. Par rapport à la maison, aujourd’hui, c’est indéniable que l’on a payé la maison avec 7 chèques de 10 millions en guise d’avance. C’est quand je suis allé en prison que Aïssatou Seydi a commencé à faire des démarches pour s’approprier la maison. Elle ne pensait pas que j’allais sortir et dès qu’elle a été informée de ma libération, elle s’est empressée de détruire les chèques. En complicité avec le propriétaire de la maison, Mamadou Ba et la Bank of Africa (Boa), il y a eu un deal sur mon dos. Maintenant, avec la Boa, il se pose un problème de transparence dans la mesure ou elle est incapable de me fournir les relevés bancaires avec les noms des bénéficiaires. Il y a un deal flagrant entre Aïssatou Seydi et la banque. Aïssatou Seydi était dans la Direction générale et je l’ai mandatée pour acheter deux maisons, à savoir celle où j’habite et celle qui fait office de campus pour l’Iseg. En plus, Aïssatou Seydi a retiré frauduleusement 713 millions, qui n’ont rien à voir avec l’argent des maisons. Raison pour laquelle j’ai porté plainte contre la Boa et le Directeur général sera entendu à la gendarmerie », a indiqué Diop Iseg.
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