En baisse, la mobilisation des « gilets jaunes » devrait néanmoins se poursuivre, samedi 9 février, à Paris et dans plusieurs villes de France. Pour le treizième samedi depuis le début du mouvement, plusieurs appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux.
Après un « acte XII », samedi 2 février, centré sur les violences policière et un hommage aux blessés qui a rassemblé 58 600 personnes selon le ministère de l’intérieur –, les « gilets jaunes » semblent plus dispersés pour « l’acte XIII », à la fois dans les mots d’ordre et dans les modalités de mobilisation.
A Paris, plusieurs groupes sur les réseaux sociaux annoncent des manifestations :
- l’une d’elles a été déclarée en préfecture: le cortège, qui partira à 10 h 30 de la place de l’Etoile, doit passer par les Champs-Elysées, puis devant le Quai d’Orsay, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Mouvement des entreprises de France (Medef) et se terminer sur le Champ-de-Mars à 17
- d’autres « gilets jaunes» – à l’instar d’Eric Drouet ou Jérôme Rodriguez –, ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient plus déclarer les manifestations parisiennes. Motif invoqué : « L’extrême violence dont fait preuve notre gouvernement, qui utilise la police pour toujours plus de répression et qui entraîne de véritables mutilations de guerre lorsque ce n’est pas la mort », peut-on lire sur un communiqué des « “gilets jaunes” manifestants à Paris ». Le texte évoque aussi la proposition de la loi « anticasseurs » adoptée par l’Assemblée nationale le 5 février. Une loi « liberticide », qui « porte atteinte à nos droits et nos libertés les plus strictes », jugent ces « gilets jaunes ».