Maladresse ou incapable, les sorties du garde des Sceaux, ministre de la Justice ne laisse personne indifférente. Après sa calamiteuse sortie à l’Assemblée nationale, Me Malick Sall revient à la charge. Et cette fois c’est sur l’affaire SONKO/ Adji SARR qu’il s’est prononcé, non sans suspendre.
«Je ne suis pas un Juge mais je peux vous assurer qu’en tout cas, la chancellerie ou l’exécutif ne fera rien pour empêcher ou pour bloquer ce dossier. Pour moi, ce dossier c’est comme tous les dossiers. Il oppose deux Sénégalais. L’une qui estime qu’il a fait l’objet de viol l’autre qui nie les faits », a commencé par déclarer le ministre sur la 2STv.
Poursuivant, Me Malick SALL d’invoquer les procès-verbaux pour justifier l’inculpation du député. « Le juge est saisi, il a inculpé parce qu’il était obligé d’inculper parce qu’il y a quand même un PV qui fait qu’on peut nier le viol, on peut discuter, mais la relation est claire, il y a des éléments qui ont permis au juge d’inculper. Mais normalement, s’agissant d’une personne majeure, la victime étant majeure, si elle dit quelque chose, l’autre a le droit de contester » dit-il. Avant d’ajouter : « Donc, vouloir mettre le mandat de dépôt, aurait été inconvenant. Parce que tout simplement dans les cas comme ça, le juge a besoin d’enquêtes, de procéder à des expertises, d’interroger des gens. Rien ne justifie dans ces cas, que la personne soit placée sous mandat de dépôt. Et le juge a pris la bonne décision en inculpant et en mettant sous contrôle judiciaire le temps que l’enquête se poursuive».
Avec cette nouvelle déclaration, le ministre de la Justice épargne, cette fois, la préemption d’innocence du leader de PASTEF.