Le policier Sémou Diouf, qui se serait tiré une balle dans la tête, a été inhumé ce week-end dans son village natal. Aux premières heures de cette affaire, la thèse du suicide a été fortement agitée mais aux dernières nouvelles, elle semble s’estomper petit à petit. Le journal Les Les Echos est revenu sur des éléments qu’il considère comme des preuves matérielles qui écartent la thèse du suicide par arme à feu. Cette thèse, informe la même source, serait une fausse piste. « Si le policier s’était réellement tiré sur la tempe une balle avec son arme de service marque Taurus, qui est une arme puissante, sa tête aurait à coup sûr explosé. Et aucun individu ne l’aurait reconnu ou identifié à première vue. Car, la balle allait lui traverser la tête et l’impact allait être énorme et dévastateur, avec à la clef du sang à gogo un peu partout au sol. D’autant que tout le monde s’accorde à dire que le tir était à bout portant », ont expliqué les sources par le journal.
Lesquels ajoutent : « Comment peut-on se tirer une balle dans la tête et rester encore en vie, malgré la violence du choc avant de mourir trois heures plus tard. Ce qui est trop gros pour être vrai. Tout n’est pas encore dit dans cette affaire qui contient beaucoup de zones d’ombre ». Autre fait qui intrigue, c’est que les policiers des parcelles assainies ont appris que l’arme de service de leur collègue a aussitôt disparu ou enlevée de la scène de crime puis rangée quelque part avant d’être remise aux enquêteurs. Ce qui, informe le journal, constituerait une violation flagrante de la scène de crime avec risque de réel de détérioration de toutes traces ou indices susceptibles de déterminer la nature de l’horreur. De même, le journal indique que les résultats de l’autopsie n’ont pas été révélés et l’inhumation s’est faite dans la précipitation.