La pollution a atteint son paroxysme à Kaolack. Entre eaux usée et déchets plastiques tel est le décor noté dans la région du Saloum. Ainsi, à quelque mois des élections locales qui se tiendront en janvier 2022, la population interpelle leur maire Mariama Sarr afin de trouver des solutions idoines face à ce fléau.
Réputée la ville la plus sale d’Afrique, peut-être l’une des plus au monde, la région de Kaolack semble s’apitoyer sur son sort. Il est vrai que toute la ville n’est pas touchée par le fléau mais l’état lamentable de quartiers tels que Kassaville confirme notre thèse. Les marais de récolte du sel ont brûlé la terre à des kilomètres aux alentours. Les décharges publiques entourent la ville d’une ceinture bleue à l’odeur insupportable. La chaleur y est souvent intenable et les moustiques y sont omniprésents. C’est sans doute la ville la plus difficile à vivre du Sénégal. Il n’y a rien à y faire. Chaque année, la lecture des journaux nationaux nous apprend que telle ou telle épidémie vient de naître dans la ville : choléra, fièvre jaune, paludisme, etc…
Face à cet état de fait notre interlocuteur, Mr Mbaye Samb interpelle les collectivités à régler définitivement de cette situation qui ternisse l’image de la ville.