Ousmane Sonko a été reçu hier mercredi par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance, qui auditionne les candidats. Le leader de Pastef donne la solution pour résoudre la crise en Casamance.
Pour Ousmane Sonko, si on donne à la Casamance son autonomie, on va la stigmatiser beaucoup plus. Les problèmes que nous soulevons en Casamance sont les mêmes problèmes et quelques fois à des proportions beaucoup plus aigues que nous retrouvons à Kédougou, à Tambacounda, à Matam, etc. Ce n’est pas spécifique à la Casamance. Mais dès que vous êtes dans une logique d’accorder des statuts spéciaux, tous les autres vont vouloir demander », indique le candidat Sonko. Il cite l’Espagne comme exemple avec les pays Basque et les Catalan. « Cela favorisera la perte du combat national et celle de la construction d’une nation forte, harmonieuse, dans la diversité, mais partageant les mêmes principes ». Ousmane Sonko veut aller au-delà avec une politique de décentralisation approfondie. Dans leur mémorandum remis à tous les candidats qui y sont passés, y compris Sonko, Ndèye Marie Thiam et Cie exigent la formalisation de l’accalmie et la signature d’accords de paix entre l’État du Sénégal et le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance. Selon Mme Cissé, l’absence d’affrontements est une opportunité d’accéder à une paix définitive dans la résolution du conflit. « Que les deux parties s’asseyent enfin autour d’une table pour formaliser l’accalmie par la signature d’un cessez-le-feu », conclut Seynabou Cissé.