Profitant de la rencontre avec le Secrétariat exécutif de son parti qui s’est tenue hier, Idrissa Seck Président dudit organisation s’est profité de l’occasion pour se prononcer sur la sortie de l’armée sénégalaise. Le chef du Rewmi a prodigué des conseils aux leaders de la coalition Yewwi Askan. Il estime que « Quand on aspire à devenir chef suprême des Armées, on ne mêle pas les Forces de Défense et de Sécurité à la politique politicienne ».
Par ailleurs président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck a félicité les leaders de Yewwi Askan Wi d’avoir annulé la manifestation qui devait se tenir aujourd’hui 3 avril veille de la fête des Armées et de la célébration du 63ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
La coalition Yewwi Askan Wi et l’ancien présidente du CESE, Aminata Touré ont décliné l’invitation du Président Macky Sall à la cérémonie. Idrissa Seck salue cette décision du Président de la République qui visait à tenir cette fête nationale dans la paix et la concorde.
En ce qui concerne la présidentielle du 25 février prochain, les gens se demandent si Idrissa Seck sera candidat. Une question qui reste pour le moment sans réponse. Car lors de la rencontre avec ses camarades de parti, Idrissa Seck a fait savoir qu’il se prononcera le moment opportun sans pression. « Je ne manque pas de courage, mais personne ne peut m’obliger à faire ce que je ne veux pas faire. Je ferai ce que je dois faire le moment venu », a-t-il déclaré.
Le président du CESE » a exhorté les responsables et militants à garder leur sérénité sur les différents sujets qui occupent l’actualité et à s’investir davantage à mettre en œuvre la feuille de route définie par le Président de notre coalition : Fortifier nos partis respectifs; Consolider l’unité et la solidarité au sein de la coalition ».
Sur le procès opposant Ousmane au ministre Mame Mbaye Niang Idrissa Seck » s’est réjoui du fait que cela se soit tenu dans la paix et la sérénité. Le seul rôle de l’exécutif dans cette procédure était de fournir la puissance publique au pouvoir judiciaire afin que celui-ci conduise sa mission sans pression, grâce à un déploiement optimal des Forces de Défense et de Sécurité chargées d’assurer la sécurité des biens et des personnes et la stabilité du pays ».
Selon les Échos, ses ministres Yankhoba Diattara et Aly Saleh Diop ne sont pas exempt de reproche devant les responsables.