AccueilA la uneRévélations de Me Khoureychi Bâ: Sonko, Samba Sall, la nappe de prière

Révélations de Me Khoureychi Bâ: Sonko, Samba Sall, la nappe de prière

Les révélations et témoignages se poursuivent après le rappel à Dieu du juge Samba Sall. Me Khoureychi Bâ, avocat de Sonko dans le dossier de viol présumé, a rendu un vibrant hommage au doyen des Juges, (dont nous vous proposons un extrait ici), faisant des révélations poignantes, notamment des faits qui se sont produits dans l’intimité du bureau du magistrat.

“Qu’il me soit au demeurant permis, s’agissant justement de M. Ousmane SONKO, de rappeler comment il avait pris tout le monde par surprise en l’auditionnant dans son cabinet (à la fin du match amical Brésil-Sénégal le 10 Octobre 2019) en tant que plaignant et partie civile dans l’affaire dite des 94 milliards, pour finir par fixer le montant de la consignation payée dès le lendemain. Lors de ce premier face à face que lui et moi avions organisé dans le plus grand secret en verrouillant l’information avec M. Sonko lui-même et mon excellent confrère Bamba Cissé, les deux hommes au charisme hors du commun, n’avaient pas tardé à se rendre compte qu’ils avaient des atomes crochus.

Arrivé en retard, le Président de PASTEF lui ayant manifesté le désir de s’acquitter de la prière de ASR, le si redouté Doyen des juges s’empressa, avec un bonheur visible, de lui dérouler le tapis…. En ce 8 Mars 2021 après lui avoir notifié son inculpation et placement sous contrôle judiciaire, SAMBA SALL lui rappela sa prière sur le même tapis en Octobre 2019 et la joie qu’il ressentait pour ainsi dire à la seule vue de cet accessoire!

Ou bien, bien plus près de nous, comment lire sa décision souveraine, personnelle, de déménager pour mettre sa famille à l’abri, de sa propre initiative et sans l’assistance de personne, avant de couper toute possibilité d’être joint pour ne pas avoir à  subir des pressions d’un autre âge (…)

Plus extraordinaire, en revenant sur la situation de ce vendredi 5 Mars, le Doyen SAMBA SALL n’a pas caché qu’il était en plein dans un univers onirique, dans une sorte de mauvais rêve en train d’exécuter comme qui dirait un plan conçu ailleurs par des forces extérieures, disons occultes, et qui lui a été dicté à son corps défendant.

Il n’a pas hésité à comparer cette situation à celle vécue par le Prophète Abraham sur le point d’égorger son fils Ismaïla. Conformément à une recommandation divine reçue en rêve. C’est tout dire ! Il a ajouté que seul le grand coup donné à la porte de son bureau l’avait tiré de sa torpeur, alors que tel un automate il s’apprêtait de son propre aveu à signer le mandat de dépôt envoyant Ousmane SONKO en prison!

Un large sourire illumina mon visage parce que le destin avait décrété que je fusse l’auteur de ce grand coup suivi par d’autres plus rageurs et de plus en plus violents parce qu’un jeune confrère, Me Souleymane Soumaré, fort comme un taureau s’y était mis aussi.

Le Doyen raconte avoir appelé pour solliciter des renforts, qui arriveront aussitôt sur les lieux, l’hystérie ayant envahi le couloir dans un face à face historique entre des avocats en robe ivres de colère mais déterminés à rejoindre leur client seul dans le bureau avec le juge et son greffier et des molosses du Gign calmes mais prêts à réduire en compote le premier d’entre ces aboyeurs qui manifesterait une simple velléité de faire un pas en direction de la porte du cabinet…

Le plan ayant capoté avec les arrivées successives du Secrétaire de l’Ordre et du Bâtonnier, la réunion de famille tenue dans le cabinet aura permis d’évaluer la quantité de ruse et de malice déployée pour nuire au député Ousmane Sonko et qui avait fini de toute évidence par rebuter un juge aussi patient et accomodant que celui en charge du 8ème Cabinet au point de le pousser à vomir ce dossier répugnant et rempli de vide et de néant.

Aussi la décision sera prise de renvoyer sagement la comparution au lundi 8, le constat ayant été fait rétrospectivement que seule une sorte de miséricorde divine était intervenue pour éviter la honte inoubliable de commettre un acte liberticide en ce jour-même,  dans la même tranche horaire, où la Cour Suprême, sise à quelques encablures de là, finissait de donner son onction au bien-fondé des griefs de la procédure THIONE BALLAGO SECK C/ Ministère Public.”

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