Le parquet rwandais vient de mettre un terme aux poursuites judiciaires contre l’opposante Diane et sa mère.
En effet, depuis septembre 2017, Diane Rwigara et sa mère avaient été arrêtées à leur domicile par les autorités du pays.
Les charges retenues contre elles : incitation à l’insurrection, faux et usages de faux et promotion du sectarisme.
Dans un communiqué dont copie a été envoyé à l’AFP, le parquet rwandais a annoncé mercredi 8 janvier 2019 leur libération, faute de preuves.
« Nous avons reçu une injonction du ministère de la Justice et du procureur général de retirer l’appel. Il s’agit d’une injonction constitutionnelle. Le ministre a le pouvoir d’agir ainsi et nous avons écrit à la Cour pour retirer l’appel », a déclaré à l’AFP le porte-parole du parquet national, Faustin Nkusi.
Pour insuffisance de preuves, tous les chefs d’accusation ont automatiquement été retirés évitant à l’opposante de Paul Kagamé une peine de 22 ans d’emprisonnement.
Cette déclaration marque la fin d’un procès qui a duré un an.
« Nous avons eu le temps de lire attentivement le verdict de la Haute Cour dans le dossier Rwigara, et nous avons décidé d’aller de l’avant et de faire appel. Nous pensons que les preuves que nous avons présentées devant la Haute Cour n’ont pas été complètement prises en compte », avait déclaré Jean Bosco Mutangana, à l’occasion d’une conférence de presse.