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Sénégal: quand le Dialogue National se transforme en demande de libération

Débuté ce mardi 28 mai 2019, le dialogue national s’est tenu ce mardi 28 mai 2019 au palais de la République du Sénégal. Cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs acteurs de la société a été hautement saluée par la population sénégalaise. Ainsi, au cours des ses échanges plusieurs sujets seront forcément débattus entre le pouvoir et l’opposition. De sujets qui concernent l’actualité, le développement du pays, la prises en compte des urgences nationales; et des questions diverses.

Mais dès l’entame des discussions, une chose a retenu l’attention du grand public : celle des demandes de libération formulées à l’endroit de Karim Wade et du maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall. Deux absents les présents au dialogue national.

Pour ces demandeurs, les dossiers Karim Wade et Khalifa Sall sont « politiques » même si le président Macky Sall estime que « … Ce n’est pas à lui de dire ce que la justice doit faire, surtout dans un pays démocratique.« , après avoir été interpellé par le maire Soham El Wardini sur le cas de Khalifa Sall. De l’autre côté, le retour de Karim Wade est évoqué par Oumar Sarr et Aida Mbodj. Mais aucune réaction du président Macky Sall à ce propos.

Dès lors, on peut se dire que le dialogue national est transformé en demande de libération des détenus avant qu’il ne soit interpellé sur d’autres sujets qui sont surtout d’actualité.

Par contre, les candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019 à l’image de Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Madické Niang, exceptés le Pr Issa Sall n’ont pas participé.

Quand au leader du parti Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, il a affirmé lors d’une conférence de presse ce mercredi à son siège qu’il s’agit « de mise en scène et que le président Macky Sall n’a pas dit ce qu’il compte faire« .

La réaction de Sonko suite à ce dialogue ne doit pas nous inquiéter. Car on se rappelle de la fameuse phrase du président Macky Sall selon laquelle il disait qu’il allait « réduire l’opposition à sa plus simple expression« . Donc il y a de quoi avoir peur.

Mais puis que le dialogue national tel que initié avec le choix d’une personnalité neutre comme Ibrahima Sagna révèle d’une urgence et demande nationale, on peut dire que les choses devront peut être réussir et contrairement comme le pensent certains, le président Macky Sall ne vas pas tendre un piège à ses opposants.

En attendant, la prochaine rencontre est prévue au courant du mois de juin.

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