Les histoires d’amour telles qu’on les connait finissent souvent bien à l’exception de certaines. Une histoire d’amour a pris une autre tournure entre le jeune M. Sakho et A. Diop, il y a plus de 5 ans. En effet, le jeune homme se doutait d’une possible trahison par sa compagne et les choses ont mal tourné pour la dernière. A cause de son amour, elle s’était fait violée par son copain avant d’être fracassée sur la tête.
Attrait à la barre de la chambre criminelle de Dakar, le jeune Sakho a avoué son crime mais affirme n’avoir pas violé sa copine. Il risque les travaux forcés à perpétuité si on suit le réquisitoire du procureur.
Les faits remontent
L’irréparable s’est produit le 11 juillet 2013. Ce jour-là, A. Diop, sans se soucier de la colère de son petit ami, s’est rendue au lieu de travail de ce dernier pour lui demander de l’argent pour son petit déjeuner. Grande a été sa surprise quand il lui oppose un niet catégorique avant de lui débiter des insanités.
Très en colère, M. Sakho franchit le Rubicon. Il étrangle sa copine, la cogne contre le mur avant de l’assommer à coups de briques. Après son forfait, il a pris la foudre d’escampette en abandonnant la victime dans un bâtiment en construction.
Le corps sans vie a été découvert par les ouvriers qui ont alerté les gendarmes. Lesquels ont rappliqué dare-dare sur les lieux pour faire le constat. Les gendarmes enquêteurs relèvent des traces de sang et des cicatrices sur les parties intimes de la victime. Le certificat de genre de mort renseigne qu’elle est décédée suite à des strangulations traumatiques et de violences sexuelles.
Arrêté un an après les faits et placé sous mandat de dépôt, M. Sakho a, ce mercredi, face au juge reconnu partiellement les faits qui lui ont valu sa comparution. Malgré sa version des faits, le procureur ne semble pas convaincu. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 25 juin prochain.