L’affaire des trafiquants des médicaments est loin de connaitre son épilogue. Interpellés par les éléments de la Sûreté urbaine (SU), les présumés trafiquants des médicaments passent aux aveux. Le présumé cerveau de la bande, le Chinois Hai Dong Zhang qui contrôlait Dahaico Pharmaceutic, est revenu sur la création en 2018 de sa société à Dakar. Son entreprise ne disposant d’aucun agrément, il va solliciter les services d’un compatriote chinois, Wong Don Wang, qui fera office de bras droit et de personne écran pour couvrir ses arrières.
Pour fructifier son business, le Chinois dit confier sa société au pharmacien Aliou Bâ qui s’est forgé une réputation au contact d’organismes internationaux évoluant dans le domaine médical.
D’après son récit, Bâ est chargé de l’écoulement des médicaments via des circuits parallèles.
Ainsi, a-t-il été proposé à son collègue Mansour Niang de mettre en place une fausse société écran de distribution nommée «Dipro Pharm Biomedic». A chaque fois que la société concrétisait une commande, le « chef mafieux chinois » supervisait toujours les opérations, tout en étant en retrait. Les deux pharmaciens Aliou Bâ et Mansour Niang étaient grassement payés.