Il y a quelques années, le Sénégal a intégré le cercle très restreint des pays producteurs d’énergies fossiles. De grandes quantités de pétrole et de gaz ont été découvertes aux larges des côtes sénégalaises et cela a ouvert d’énormes perspectives pour le pays de la Teranga. L’exploitation du pétrole et des autres énergies fossiles est un long processus qui requiert l’installation d’infrastructures de qualité qui peuvent s’avérer très coûteuses. Tout récemment, le Sénégal a été confronté à un incendie impressionnant et inédit qui s’est révélé être un casse-tête pour les soldats du feu sénégalais.
Apprendre des meilleurs pour s’aguerrir
L’incendie a été provoqué par l’explosion d’un puits de gaz qui appartient à la société gazière naturelle Fortesa qui est située à Ngadiaga. Il faut dire que l’incendie a été d’une violence inouïe et malheureusement, les sapeurs-pompiers n’avaient pas l’expertise nécessaire pour maîtriser les flammes. D’après les informations qui ont été diffusées dans la presse sénégalaise, le pays n’a pas été préparé à riposter face à ce genre d’incendies. Ce weekend, alors qu’elle s’est rendue sur les lieux de l’incendie, Mme Aïssatou Sophie Gladima, ministre du pétrole et des énergies a avoué que c’est la première fois qu’un incident de ce genre survient au Sénégal.
D’après le ministre, l’architecture des puits de pétrole rend très compliquer le travail des sapeurs-pompiers qui doivent alors affronter un incendie d’un nouveau genre auquel ils n’ont nullement été préparés. Pour circonscrire l’incendie et limiter les dégâts, les autorités sénégalaises ont dû faire appel à la société pétrolière américaine Halliburton qui est un mastodonte dans la fourniture de services en rapport avec l’industrie pétrolière. D’après des sources sénégalaises, Halliburton va faire intervenir ses équipes satonnées dans ses filiales en Côte d’Ivoire et au Congo dans le but de maîtriser l’incendie spectaculaire qui a eu lieu au niveau du puits de pétrole de Ngadiaga.