Nouveaux développements dans l’affaire François Mancabou, ses avocats ont fait le point, notamment sur l’autopsie réalisée à l’hôpital de Grand Yoff. Le Conseil de défense des intérêts de la famille du défunt dit prendre acte du fait qu’une enquête diligentée par la police pour un crime supposé commis par la police se déroule au pas de charge dans l’agitation suspecte et sous des airs de propagande qui augurent d’une volonté manifeste de cacher la vérité derrière un rideau de fumée.
Le Pool d’avocats donne acte au Chef de la DIC de l’autopsie commanditée après « avis du Conseil de l’Ordre des Médecins » au Professeur Chérif Mohamed Moustapha DIAL (pathologiste, chef de service du laboratoire d’Anatomie et de Cytologie pathologiques de l’HGIP ex CTO) assisté des docteurs Gabriel Nougnignon Comlan DEGUENONVO (pathologiste) et El Hadj Omar NDOYE (chirurgien orthopédiste, médecin légiste) qui ont procédé le 17 courant à 09:00 à l’expertise médico-légale dans la salle d’autopsie de l’hôpital de Grand Yoff où le corps, gisant à la morgue de l’hôpital Principal, avait été transporté pour les besoins de la cause.
La famille et les avocats soutiennent qu’ils ont pris bonne note des conclusions du trio de médecins mais dénonce le fait que l’autopsie soit faite quasiment dans la clandestinité par des professionnels officiant pour ainsi dire le pistolet à la tempe n’est pas de celles qui rassurent…
Aussi, après concertation, les proches de François Mancabou et le Pool des avocats constitués ont d’ores et déjà décidé de solliciter une contre-autopsie et, le cas échéant, des analyses toxicologiques approfondies dès lors que des prélèvements biologiques ont été réalisés et sont disponibles. Un temps d’échanges avec la presse s’ensuivra le moment venu et l’opinion sera édifiée. Dans l’attente le Pool invite les parties prenantes à la sérénité.