Dans une déclaration poignante, Alioune Sarr, porte-parole des candidats qualifiés de « spoliés », a vivement critiqué leur exclusion par le Conseil constitutionnel du processus électoral en cours.
S’exprimant au nom de ces candidats, il a souligné que leur avenir politique ne saurait être relégué à de simples clés USB, dont bon nombre restent inexploitables.
Parmi les griefs évoqués figurent également les doublons et les parrains absents du fichier électoral.
Le député Cheikh Abdou Bara Dolly a interpellé les candidats retenus qui ont décliné l’invitation du Président, affirmant qu’ils manquaient de vision pacifique.
S’adressant à ceux qui remettent en question la légitimité des « spoliés » à participer aux discussions sur la date de l’élection présidentielle, il a répliqué avec vigueur : « Nos parrainages cumulés s’élèvent à 2 millions.
Comment peut-on alors contester notre légitimité ? Nous le sommes, et nous demandons au Président de revoir le processus pour une élection présidentielle inclusive ».
De son côté, Me El Hadji Diouf a exprimé son opposition à la loi d’amnistie annoncée par Macky Sall, tout en plaidant pour la réintégration de Karim Wade et de Rose Wardini dans le paysage politique.