Comme d’habitude, la fin du carême au Sénégal rime avec la préparation du ngalakh, un plat traditionnel à base de mil, de pâte d’arachide et de pain de singe. C’est surtout un repas distribué aux voisins et amis à l’occasion des fêtes de Pâques. Cette tradition de partage aura bel et bien lieu cette année, même s’il y a hausse des prix sur les denrées utilisées pour la préparation du ngalakh.
La tradition du ngalakh est le symbole du vivre ensemble sénégalais : à l’occasion des fêtes de Pâques, les catholiques préparent de grandes bassines de ce liquide marron très consistant à base de mil, de pâte d’arachide, de pain de singe et de sucre. À la fin de la préparation, qui dure des heures, on remplit des pots, des bouteilles et de petits seaux pour les distribuer aux voisins et aux proches, qu’ils soient chrétiens ou non. Et il se dit que ce plat est très prisé des musulmans.