On en sait un peu plus sur la maladie mystérieuse chez les pêcheurs sénégalais, du Centre régional de recherches en écotoxicologue et sécurité environnementale.
Dans le rapport signé le 21 novembre 2020 par l’administrateur général Pape Sam Guèye ainsi que le responsable de l’Unité chimie-environnementale Marie Ndao Sarr, il a été conclu qu’«au regard de la présence quasi permanente dans les quatre échantillons d’eau de l’acide phtalique, du soufre, de l’acide benzène dicarboxylque et de l’acide hexadécanoique, il nous laisse suggérer de soumettre ces résultats d’analyse aux toxicologues et d’orienter les recherches sur les filets utilisés par les pêcheurs».
Auparavant, le document a indiqué que, dans le cadre de l’investigation sur les causes de la maladie mystérieuse apparue sur des pêcheurs opérant dans les côtes sénégalaises, la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) a commis le Centre régional de recherches en écotoxicologie et sécurité environnementale (Ceres-Locustox) comme laboratoire devant assurer les analyses par screening en chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (Gc-Ms) des échantillons d’eau de mer prélevés au niveau des points géoréférencés.
Ce faisant, le jeudi 19 novembre 2020, une équipe mixte, composée de deux (02) agents de Ceres-Locustox, un (01) agent de la Direction de l’environnement et établissements classés (Deec), un (01) gendarme de l’environnement et un (01) représentant de l’Association des pêcheurs, a effectué les prélèvements au niveau de quatre sites, de Dakar à Popenguine.
«Trois échantillons d’eau de mer, un échantillon d’équipement d’un pêcheur (gants) et quatre échantillons de poisson y ont été prélevés», souligne-t-on.
Les services de renseigner que sous la supervision de la gendarmerie de l’environnement, les échantillons ont été prélevés et conditionnés dans des contenants adéquats et acheminés au Laboratoire de chimie.